La 45e session du bureau exécutif des ministres arabes de la justice a examiné, dimanche au Caire, plusieurs questions ayant trait notamment à la lutte contre le terrorisme, la mise en œuvre des conventions arabes en la matière ainsi que les moyens de renforcer l'action et la coopération arabes en matière de lutte anti-terroriste. La réunion a porté également sur l'unification des législations arabes relatives à la lutte contre le terrorisme ainsi que sur les préparatifs à la réunion des ministres arabes de la justice prévu lundi avec la participation du ministre de la Justice, garde des sceaux, Tayeb Belaiz, arrivé dimanche au Caire. L'ordre du jour de cette réunion prévoit par ailleurs l'examen de l'adhésion de six nouveaux membres, dont l'Algérie, pour les deux prochaines années et nombre de propositions dont la mise en place d'un mécanisme de lutte contre la traite des humains, l'extradition des criminels et des personnes jugées, l'élaboration d'un projet de loi arabe unifié sur l'impact du terrorisme sur le tourisme et la relance de la convention arabe sur l'investissement dans les pays arabes. Les experts des conseils des ministres arabes de la Justice et de l'Intérieur avaient examiné lors de leurs réunions à laquelle a pris part l'Algérie les voies et moyens de réactiver la convention arabe de lutte contre le terrorisme, signée par les conseils des ministres arabes de la Justice et de l'Intérieur en 1998 et ratifiée par 18 Etats arabes. Ils ont également examiné la question du renforcement de la coopération entre les deux conseils et la signature de cinq (05) conventions arabes déjà adoptées par chacun des conseils. Il s'agit de la convention arabe de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, de la convention de lutte contre la corruption, de la convention de lutte contre le crime organisé transfrontalier de la convention de lutte contre les crimes liés aux technologies de l'information et de la communication (TIC) et enfin de la convention arabe sur le transfèrement des détenus incarcérés dans les établissements pénitentiaires et de rééducation.