Le bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la Justice a entériné lors de sa 42e session hier au Caire un « mécanisme arabe » de lutte contre la corruption et le trafic des êtres humains. Une commission comprenant des experts des ministères arabes de la Justice sera mise en place pour prendre en charge toutes les questions liées à la lutte contre la corruption et parvenir à une « approche arabe unifiée » en la matière, a précisé le président du bureau exécutif, le ministre égyptien de la Justice, Mamdouh Mourii, au terme de la réunion. La rencontre a notamment porté sur le projet de convention arabe sur la lutte contre la corruption et le projet de convention sur la lutte contre le trafic des êtres humains, a indiqué, selon l'APS, le responsable égyptien, mettant en exergue la coordination entre le Conseil des ministres arabes de la Justice et celui de l'Intérieur dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la convention arabe sur la lutte contre le terrorisme. Les ministres ont également examiné le projet de convention arabe sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et décidé de tenir une réunion conjointe de la commission mixte regroupant des représentants des ministères de la Justice et de l'Intérieur afin de réviser le projet de convention et soumettre le texte final au bureau exécutif lors de sa prochaine session. Concernant la coopération interarabe et internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, le bureau a réitéré sa condamnation du terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, et dénoncé l'amalgame entre le terrorisme et l'Islam qui, au contraire, prône la tolérance et bannit l'extrémisme et le terrorisme. Il a également insisté sur la nécessaire distinction entre le terrorisme et le droit légitime des peuples à la résistance contre l'occupation et l'agression.