Les ministres arabes de la justice ont adopté lundi au Caire la proposition algérienne sur la criminalisation du paiement de rançon dans les crimes terroristes. Les participants ont designé, lors de la 26éme session du Conseil des ministres arabes de la justice à laquelle a participé le ministre de la justice, garde des sceaux Tayeb Belaiz, le nouveau bureau exécutif. L'Algérie a été élue au poste de vice-président de ce bureau. Les ministres arabes ont, dans leurs recommandations finales, chargé les experts pour revoir la loi arabe de lutte contre la drogue et les substances hallucinogènes, l'élaboration d'une nouvelle loi sur la lutte contre le cyber-narcotrafic. Ils ont convenu de mettre en place une stratégie arabe de développement des systèmes judiciaires dans le monde arabe à la lumière des développements internationaux actuels ainsi que la mise en place de mécanismes de développement de l'action du Conseil qui devra unifier l'action des appareils judiciaires arabes. Le Conseil a également approuvé l'accélération de l'élaboration du protocole relatif à la piraterie maritime et la création de juridictions maritimes compétentes et une loi maritime arabe unifiée dans le cadre des conventions arabes et internationales y afférentes. Une réunion conjointe entre les Conseils des ministres arabes de la justice et de l'intérieur est prévue mardi à l'effet d'examiner notamment les moyens d'activer la convention arabe de lutte contre le terrorisme signée par le conseil des ministres arabes de la justice et de l'intérieur en 1998 et ratifiée par 18 pays arabes. La réunion conjointe examinera également le renforcement de la coopération entre les deux conseils et la signature de cinq accords arabes communs adoptés par chacun des deux conseils. Il s'agit de la convention arabe de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, de la convention de lutte contre la corruption, de la convention de lutte contre le crime organisé transfrontalier de la convention de lutte contre les crimes liés aux technologies de l'information et de la communication (TIC) et enfin de la convention arabe sur le transfèrement des détenus incarcérés dans les établissements pénitentiaires et de rééducation.