Le centre arabe de prévention des séismes et des catastrophes naturelles est entré en vigueur, mercredi au Caire, après la ratification par l'Irak et la Mauritanie de ses Statuts lors de la 27ème session du conseil des ministres arabes de l'habitat et de l'urbanisme. Le nombre de pays ayant paraphé les Statuts du centre arabe de prévention des séismes et des autres catastrophes naturelles, dont le siège sera établi à Alger, est porté à 14, celui des pays l'ayant ratifié étant passé à 8. Dans une déclaration à l'APS à l'issue des travaux, le ministre de l'habitat et de l'urbanisme, Nourredine Moussa, a estimé que l'entrée en vigueur du centre a pris un peu de temps car certains pays pensaient qu'il était dédié aux séismes seulement alors que ces activités englobent les autres catastrophes. Il a affirmé à cet effet que l'Algérie ne ménagerait aucun effort pour accélérer la mise en service du centre à travers des mesures opérationnelles rappelant l'expérience de l'Algérie aux plans africain, arabe et méditerranéen en matière de gestion des séismes. Il a cité dans ce sens la mise en place d'un dispositif parasismique en faisant appel à la performance étrangère dont des experts de l'université de Californie notamment pour ce qui est de l'adaptation des lois avec la législation algérienne. M. Moussa a par ailleurs rappelé la création d'un laboratoire doté d'équipements de pointe, une structure "unique du genre" en Méditerranée y compris dans les pays de la rive nord, a-t-il soutenu. Ce laboratoire, a-t-il ajouté, sera mis à la disposition des pays arabes notamment dans le domaine de construction. Le conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres a adopté en 2004 la création du centre de prévention des séismes et des catastrophes naturelles. Il a été convenu que la convention entre en vigueur 30 jours après le dépôt par 7 pays des documents de ratification auprès de la Ligue arabe. Outre la prévention des séismes et des catastrophes naturelles, ce centre devra définir les sites sismiques et les régions menacées par les autres catastrophes naturelles telles que les inondations et les glissements de terrains. Il propose également des solutions pratiques à même de réduire les dégâts des catastrophes et encourage la coopération scientifique et technique entre les pays membres en renforçant leurs capacités en matière de gestion des catastrophes naturelles.