Août 1979, alors que j'étais en vacances à Paris, je cherchais à rencontrer Hocine Aït Ahmed. J'use d'un canal de proximité familiale. Après quelques jours, on me répond que Si El Hafid viendra pour un premier contact.
Si El Hafid ? C'était qui pour (...)
Si El Hafid ? C'était qui pour un jeune de vingt-deux ans ? Dans les discussions familiales qui ont formé mon imaginaire par plein de souvenirs de la guerre de Libération, ce nom a déjà été évoqué en bien. Pas plus. Ce n'était pas Aït Ahmed auréolé (...)
Le 19 décembre 1985 est signé à Londres l'accord entre Aït Ahmed et Ben Bella pour la démocratie en Algérie. Se posait tout de suite à nous la question de comment donner un retentissement à cette plateforme par un média. Ben Bella avait El Badil, (...)
Ainsi est né au dernier trimestre de l'année 1986 le mensuel Libre Algérie. Pourquoi ce nom ? Tout simplement parce que nous rêvions d'un pays, le nôtre, libre, consacrant institutionnellement les droits et libertés, et ce, après l'accession à la (...)
Le 29 septembre 2013 s'est tenu, pour la première fois cette année, le Conseil des ministres sous l'autorité du chef de l'Etat.
L'accomplissement de cet acte est plus destiné à rassurer l'opinion publique qu'à réellement faire marcher les affaires (...)
L'accomplissement de cet acte est plus destiné à rassurer l'opinion publique qu'à réellement faire marcher les affaires de l'Etat. Les apparences sont sauves et la réalité cruelle. La photo du Conseil avec des ministres debout et un chef de l'Etat (...)
Alors que François Hollande effectue une visite d'Etat de quarante-huit heures en Algérie, qui est la bienvenue eu égard aux multiples liens existant entre nos deux pays, des voix s'élèvent ici et là, réclamant repentance ou reconnaissance des (...)
Pour ma part, enfant de la guerre, ayant perdu mon père, ma mère (victime civile) et mon oncle paternel, je considère que ce débat est nécessaire mais réglé sur le fond par la formidable résistance du peuple algérien qui a amené les autorités (...)
Quelques jours après la promulgation de la loi de finances 2011, des émeutes à caractère social ont éclaté à travers l'ensemble du territoire national. Elles ressemblent, à s'y méprendre, à celles d'octobre 1988 par les causes et la composante (...)
Quelques jours après la promulgation de la loi de finances 2011, des émeutes à caractère social ont éclaté à travers l'ensemble du territoire national. Elles ressemblent, à s'y méprendre, à celles d'octobre 1988 par les causes et la composante (...)
L'acquittement des deux non-jeûneurs de Aïn El Hammam, le 5 octobre dernier, est à la fois un soulagement et en même temps une interrogation. Soulagement parce que le droit et la raison l'ont emporté. Interrogation car, en réalité, ce procès (...)
L'acquittement des deux non-jeûneurs de Aïn El Hammam, le 5 octobre dernier, est à la fois un soulagement et en même temps une interrogation. Soulagement parce que le droit et la raison l'ont emporté. Interrogation car, en réalité, ce procès (...)
Le retour à la stabilité institutionnelle après plus d'une décennie de désordre sanglant n'a pas réglé la problématique de la légitimité politique dans notre pays. Celle-ci reste entière, perturbée par un chancre hérité de la période coloniale : le (...)
Né en 1922, à Bounda par les vicissitudes de l'histoire alors que ses parents sont originaires de Taghalat (Aït Mellikèche), l'itinéraire de Abderrahmane Mira se confond avec toute une génération de patriotes algériens frappée par l'exclusion (...)
A l'âge de neuf ans, il rejoint son frère Amar(1) à Annaba. Il fait le va-et-vient entre cette ville et le douar des Aït Mellikèche pendant quelques années.
Après son service national passé à El Asnam, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, il (...)
Par faiseurs d'opinion interposés, la précampagne électorale a débuté en trombe. Elle a une permanence — l'hostilité envers Bouteflika — et une nouveauté : la vie politique nationale est centrée quasi exclusivement sur la guerre interne au FLN. Si (...)