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Sur les traces des héros de novembre , Le jour le plus long .Mohamed Biouche : L'homme qui a tiré le premier coup de feu
Publié dans Batna Info le 01 - 11 - 2011

Les attaques enregistrées le 1er Novembre ont été préparées et lancées à partir du village de Ouled Moussa, sur la route d'Arris, à 60 kilomètres de Batna. Avec un guide particulier – il s'agit de l'un des auteurs de ces atta-ques -, nous avons refait le parcours des moudjahidine de ce village vers la capitale des Aurès, qui a vécu du 31 octobre au 1er novembre sa journée la plus longue. Récit d'une histoire pas comme les autres.
Nous sommes à la fin du mois d'octobre. Il commence à faire froid. Les journées sont de plus en plus courtes. On commence à sortir les kachabiate d'autant que la région des Aurès est rude. Les montagnes qui dominent les villages assombrissent l'atmosphère bien avant le coucher du soleil.
Mais, en 1954, les moudjahidine n'avaient pas le temps de s'occuper du climat. Le 1er novembre approche à grands pas. Il fallait faire vite et surtout bien préparer l'événement retenu par les dirigeants de la Révolution.
Le village de Ouled Moussa vit une ambiance particulière en cette journée du 29 octobre.
Les hommes sortent d'abord les armes cachées pendant des années dans des casemates connues du seul moudjahid Baazi Lakhdar pour limiter les possibilités de fuites. Le moudjahid, qui avait gardé le secret pendant plus de quatre ans, avait pris le soin de placer les caisses dans différents endroits du foret proche de son domicile. Mustapha Benboulaïd attendait cet événement depuis des années. Depuis la dissolution de l'Organisation secrète du PPA auquel il appartenait, il cherchait à acquérir des armes sur le marché local, notamment à Zeribet El Oued, située dans l'actuelle wilaya de Biskra. Les cotisations des militants servaient à financer l'opération. Chaque lundi, jour de marché de la localité, le chahid envoyait des hommes pour acquérir les armes. La solution politique avait montré ses limites. Il était convaincu de la nécessité d'en venir aux armes.
Les responsables, à leur tête le chahid Mustapha Benboulaïd, avaient déjà réuni les éléments des différents groupes en majorité membres du mouvement national, comme le moudjahid Mohamed Biouche, qui devront se charger des attaques décidées auparavant.
Ces hommes ont été contactés le 15 du mois. Ils ont reçu l'ordre de ne pas bouger de chez eux sauf pour une heure ou deux. Mais le 28, ils étaient tous là. Autant dire que l'organisation mise en place par Mustapha Benboulaïd a joué un grand rôle dans la réussite des opérations. Ces montagnes qui font peur aux ennemis serviront de cache et les villages situés en contrebas de lieu de préparation.
Plus que trois jours avant la date fatidique. Benboulaïd avait opté lors de la réunion tenue les 25 et 26 du même mois pour deux villages : Khenguet Lehdada, qui dépend de la commune de Foum Ettoub, et Ouled Moussa, situé sur la route d'Arris, pour lancer les attaques.
Des combattants de la première heure comme Chihani Bachir, Adjel Adjoul, Tahar Ghomrass, Abbas Leghrour, Moussa Hadji, Mohamed Khantar et Abdallah Benmessaouda, le propriétaire de la maison qui a abrité la rencontre, ont assisté à cette réunion qui eut lieu au village difficile d'accès d'El Grine qui dépend de la commune de Oued Fadhel.
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Trois jours de préparation intense
Le village de Ouled Moussa a la particularité d'être haut perché et surtout d'être enchevêtré. En effet, chaque maison des trente-cinq qu'il compte avait un accès sur l'autre. Ce qui facilite le ravitaillement et même la fuite.
Les moudjahidine ont séjourné trois jours à Ouled Moussa. Ils passaient la journée à essuyer les armes et les cartouches puisque cela faisait des années qu'elles n'avaient pas servi. La nuit, ils discutent de leur projet pour l'Algérie. Ils sont jeunes, célibataires pour la plupart. Mais leur foi dans la réussite de leur combat est inébranlable. Les responsables pour leur part préparent les plans des attaques même si les lieux ont été déjà déterminés quelques jours auparavant au cours de la réunion d'El Grine.
Leur foi est commune. Mais les missions diffèrent. Ce qui a poussé Benboulaïd et ses collaborateurs à choisir une maison surélevée qui permet de guetter tous les mouvements. Les hommes sont logés dans les maisons environnantes. Mais au manger rudimentaire pour rappel, tout le monde était réuni.
Aujourd'hui encore les habitations construites en pierre rappellent la pertinence des choix. Le vide qui les caractérise cache mal les souvenirs lourds qui leur collent et le rôle qu'elles ont joué même passivement dans l'histoire du pays. Mais en 1954 elles n'étaient pas vides.
Le temps passe vite. Il ne reste que quelque temps pour l'horaire fixé. Les maisons grouillent. Les camionnettes louées pour transporter les hommes vers les différentes destinations arrêtées affluent. Les munitions sont distribuées, les uniformes enfilés et les dernières instructions données.
Il commence à faire nuit. C'est justement l'heure du départ pour les groupes. Une trentaine de points ont été ciblés au cours de la réunion d'El Grine. Mais seule une dizaine a été exécutée. Le manque de temps et surtout de moyens n'a pas permis de respecter le programme arrêté au départ. Mais ceux qui ont été touchés ont été réussis. Citons Khenchela, Biskra Djisr Bacha, Ichemoul, Ain Touta, Barika, Tazoult et Batna bien sûr. Malheureusement la camionnette allouée au groupe de la capitale des Aurès a pris du retard. Mustapha Benboulaïd charge un de ses collaborateurs de leur en trouver une autre. Le chauffeur prénommé Azouz arrive quelques heures après le rendez-vous fixé initialement.
Le véhicule qui devait transporter du blé sera chargé de 14 hommes à la surprise de Azouz qui habite quelques kilomètres plus loin. Il n'a pas été mis au parfum par peur de dénonciation. Les moudjahidine ont même placé l'un des leurs à ses côtés pour s'assurer qu'il n'allait pas sauter de la camionnette et les laisser se renverser. Ce qui ne l'empêchera pas de passer toute la période de la Révolution en prison.
Mais on n'en est pas encore là. Il faut arriver à Batna à temps. Il ne reste que quelques heures avant minuit. C'est le moment que nous choisissons à notre tour pour quitter le village sur les traces du groupe de la capitale des Aurès dont notre guide faisait partie. Les autres sont déjà sur la route de Khenchela, Echemoul, où sont implantées la mine de zinc et la poudrière du parc à fourrage entre autres. Jamais l'expression parcours du combattant n'a été aussi proche de la réalité. Il fallait traverser les 60 kilomètres dans un territoire ennemi qui plus est situé dans un relief difficile. La route n'est pas aussi praticable qu'elle l'est aujourd'hui. Les véhicules aussi. Comme il fallait ne pas utiliser l'éclairage par crainte d'être repéré, on peut imaginer la difficulté des moudjahidine qui trouvaient le chemin long ainsi que le temps.
Pourtant ils ont pu atteindre Batna, enfin l'entrée de la ville, qui était loin d'être un paradis pour eux. Cela aurait été au contraire un enfer pour eux s'ils étaient pris. Ce qui les a obligés à descendre près de l'oued qui porte le même nom.
Pour nous, c'était éclairé et même animé.
Le jour J
Mais pour eux, c'était sombre et surtout dangereux. L'ennemi était partout. Ils décident de longer l'oued avant de se séparer du côté du lieu-dit Merdjet Belkadhi en deux groupes. Le premier de neuf personnes – composé de Biouche Mohamed, Oucif Lakhdar Benmessaoud, Oucif Lakhdar, Alibi Belgacem, Kiour Mohamed Tahar, Kiour Djoudi, Baazi Ali Belakhdhar, Azoui Mohamed Seghir et Boudjenifa Mohamed – devait foncer sur la caserne pour l'attaquer. Le second, de cinq membres, dirigé par Nadji Mohamed Benmessaoud et composé notamment de Nadji Mohamed Belbar et Chekara Mokhtar, devait assurer le repli. Nous suivons le premier qui avait rendez-vous avec deux guides, l'un à la fontaine des Spahis et l'autre près de la piscine des officiers français. Ces deux guides devaient faciliter l'entrée de la caserne. Les moudjahidine avaient prévu de faire irruption à l'intérieur pour tuer le maximum de militaires. Ils avaient conscience qu'ils n'allaient pas en sortir vivants. Le combat au corps à corps, préférable dans ce cas-là, est risqué. Tant pis. Ils allaient frapper un grand coup. C'était cela l'essentiel. Leur vie, ils l'ont déjà sacrifiée pour que vive l'Algérie. Malheureusement, les guides n'étaient pas disponibles. Le retard pris à cause de la camionnette était responsable de ce contre-temps. Qu'à cela ne tienne. Les militaires français allaient payer le tribut de la peur et de la répression qu'ils infligeaient aux Algériens, et le 1er Novembre allait être déclenché.
Arrivé au poste de police de la caserne – rasé depuis -, Mohamed Biouche et ses compagnons tirent, abattant trois soldats ainsi que leurs chiens.
L'alerte est vite donnée. Toute Batna sonne, surprise par l'attaque. Cela ne perturbe nullement les vaillants moudjahidine qui se replient, couverts par le second groupe resté aux aguets dans un terrain proche où a été construit le lycée Salah-Eddine. L'organisation est à ce point parfaite que tout le monde sort indemne de l'opération. Le mot de passe qui est Khaled et Okba utilisé par les moudjahidine rend compte de l'attachement de ces derniers aux valeurs authentiques du peuple algérien.
Ils prennent le chemin de la montagne de Tazoult qui surplombe la capitale des Aurès. Là ils peuvent apercevoir le ratissage qui s'enclenche à la sortie de la ville. Les recherches dans la ville n'ayant rien donné, les militaires et les gendarmes prennent les routes d'Arris et de Khenchela à la poursuite de ces inconnus qui ont osé défier la France. Pourtant les chars ont fait le tour des rues de Batna, sans succès.
Les moudjahidine, qui avaient passé le reste de la nuit à marcher, se permettent le luxe de se reposer.
Le jour se lève. Une aube nouvelle est née pour l'Algérie. La Révolution qui va durer sept ans et demi est en marche. Pour Biouche et ses compagnons, le combat ne fait que commencer.
Une autre affectation les attend. Aucun répit ne sera accordé aux colonisateurs. La région des Aurès qui deviendra la Wilaya Une sera mise à feu et à sang. Ce qui pousse les Français à concentrer leur armée dans la région. Heureusement que le chahid Zighoud Youcef lance les attaques du Nord-Constantinois le 20 août 1955, autre date importante, pour alléger la pression sur les Aurès. Comme quoi les colonisateurs n'auront de paix nulle part jusqu'à ce que indépendance s'en suive. C'est le serment de Novembre que les moudjahidine se feront un honneur de respecter.
Pour nous aussi, il est temps de nous reposer. Le lendemain un long parcours nous attend. Revoir les lieux qui ont été marqués par le passage des moudjahidine. Les temps ont changé, ces lieux aussi. Hôpital à côté de l'oued de Batna, lycée sur le lieu de repli, Centre culturel islamique à la fontaine des Spahis, Université et cité résidentielle en lieu et place de la caserne.
L'indépendance était passée par là.
Fouad DAOUD
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De l'écriture de l'histoire
Pendant que nous réalisions le reportage avec l'un des auteurs des attaques de Novembre, qui parle surtout de Ouled Moussa comme point de départ des opérations qui eurent lieu ce jour-là, un document signé par le moudjahid Ali Adassi nous est parvenu sur l'apport de l'autre village de Khenguet Lehdada, situé à des dizaines de kilomètres de là. Loin de nous l'idée de comparer l'apport d'un lieu par rapport à un autre ou de faire un quelconque parallèle entre les moudjahidine. La Révolution algérienne a été faite par le peuple algérien tout entier. Chaque ville ou village y a contribué, avec ses spécificités et sa composition. Notre choix a été dicté par la disponibilité des moudjahidine. Les éventuelles différences de vues et de versions entre ces derniers rappellent l'urgence de l'écriture de l'histoire de notre Révolution.
Comme l'a noté avec une grande sagesse le moudjahid Messaoud Abid, secrétaire de wilaya de l'ONM : « Moi je n'ai pas assisté. Que ceux qui étaient présents s'entendent entre eux ». Il est nécessaire que les frères d'armes se mettent autour d'une table en toute camaraderie, loin de tout régionalisme et tout esprit partisan, pour raconter et même corroborer leurs versions. Les historiens qui les assisteront devront à leur tour enregistrer et procéder aux recoupements et analyses de rigueur pour transmettre les faits historiques aux générations futures.
Les historiens, les cinématographes et autres ont pour leur part le devoir de glorifier ces héros qui doivent servir d'exemple pour les mêmes générations. Pourquoi les moudjahidine qui ont sacrifié leur vie pour que le pays soit libre ne soient pas les nouvelles idoles de nos enfants? Ils ont été jeunes, beaux et surtout braves. Ils sont les personnages idéaux pour d'éventuels films, dessins animés ou jeux prisés par ces enfants.
La jeunesse suivra si le message est sincère.
Elle n'est pas si perdue que cela.
Le gardien du parking de la cité où était érigée la caserne de l'armée française en est la parfaite illustration. Ce gardien, chômeur de surcroît, comme il en existe des milliers en Algérie, a refusé de se faire payer quand il a su avec qui nous étions. Tout en regrettant de ne pas connaître ce héros qui habite la même ville que lui, il a même proposé ses services. Il était fier d'avoir rencontré un des auteurs des attaques de Novembre.
F. D.
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Portrait
Mohamed Biouche
L'homme qui a tiré le premier coup de feu
Le pas lourd, Mohamed Biouche porte bien ses 87 ans. On a du mal d'ailleurs à imaginer qu'il est l'un des héros de la Révolution de Novembre. Mais dès qu'on lui parle de cette Révolution, le pas s'accélère et le regard s'illumine. Oubliés la fatigue et l'âge. Seuls comptent les souvenirs – au demeurant intacts – et la manière de les présenter.
L'homme qui sort rarement de chez lui accepte volontiers de passer la journée et une partie de la nuit avec nous au risque d'inquiéter sa famille. Quand on lui propose de l'aider à escalader une murette ou emprunter un escalier, il refuse poliment. Déjà qu'il est grand et fort, il a dû être redoutable avec l'agilité de la jeunesse. Dommage qu'on ne l'ait pas connu à cette période. Il doit faire pâlir de jalousie bien des héros adoptés par nos jeunes.
Quand on lui parle de son parcours, il déclare qu'il est un enfant du mouvement national algérien qu'il a rejoint en 1948. Autant dire que Benboulaïd – auquel il voue un grand respect – n'est pas seulement natif de la même région que lui mais aussi militant du même parti sauf que Si Mustapha, comme il l'appelle, était son responsable. Il l'a été d'ailleurs à l'ALN avant la mort du chahid. Le 1er Novembre, pour lui, c'est comme si c'était hier. Le souvenir de la venue de son chef de section Adjel Adjoul pour lui demander de se tenir prêt est encore bien vivace. Il ne s'est pas trompé. L'événement était grandiose, pas seulement pour notre moudjahid. L'Algérie tout entière avait rendez-vous avec une date qui allait bouleverser son histoire.
S'il n'est pas mort au combat, c'est par chance. Pourtant, les accrochages, il en a connu durant sept ans et demi. Aujourd'hui il coule des jours heureux avec sa petite famille, loin de tout luxe. Mais quand il s'agit de l'Algérie, il répond toujours présent.
La preuve…


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