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Armes libyennes et menaces sur la région : les effarantes révélations d'un haut responsable de Human Rights Watch
Publié dans Batna Info le 25 - 01 - 2013


Lounes Guemache /tsa/
Peter Bouckaert est directeur de la section Urgences de l'ONG Human Rights Watch (HRW). Il a séjourné à plusieurs reprises en Libye pendant et après la révolution qui a mené à la chute de Kadhafi. Dans cet entretien à TSA, il évoque une situation très grave pour toute la région.
Après l'attaque d'In Amenas, les regards se sont tournés vers la Libye. Qu'en est‐il concrètement de la présence des groupes armés islamistes dans ce pays ?
Il est important de ne pas présenter les problèmes de la région, et la prise d'otages horrible d'In Amenas comme étant seulement le résultat de la situation en Libye. L'Algérie, le Mali, la Mauritanie et d'autres pays de la région ont longtemps souffert d'actes de terrorisme et de prises d'otages par Aqmi et d'autres groupes, et les activités de Mokhtar Belmokhtar précèdent de loin la guerre civile de 2011 en Libye. Le problème d'Aqmi et d'autres groupes extrémistes islamistes, tout comme le problème de la contrebande et d'autres activités criminelles étroitement liées à cette menace, est un problème régional qui nécessite une solution régionale.
Cette solution ne peut être fondée sur la protection de la population civile et doit être axée sur le respect des droits de l'Homme. L'Algérie est un pays avec ses propres problèmes de droits de l'Homme, la répression généralisée des droits de ses propres citoyens, qui peuvent fomenter l'extrémisme. Le problème du terrorisme ne peut pas être confronté par la seule riposte militaire, et à long terme, l'extrémisme peut être confronté en offrant une plus grande liberté à la population et plus de possibilités en Algérie et dans d'autres pays de la région pour exprimer leur dissidence de façon pacifique.
Mais la nouvelle donne en Libye complique les choses...
La Libye fait face à un certain nombre de défis très difficiles pour rétablir la stabilité et la sécurité dans le pays. Le principal défi est de contrôler les centaines de milices lourdement armées qui ont lutté contre le régime de Kadhafi et de les empêcher d'agir unilatéralement. Ces milices sont responsables de dépassements très graves, y compris la détention illégale de personnes perçues comme des militants de Kadhafi et les abus perpétrés contre eux en détention, ainsi que les grands actes de vengeance et de destruction à grande échelle dans les villes des “partisans” [de Kadhafi NDLR], comme Tawergha.
Oui, il y a un problème avec les groupes armés en Libye et leurs positions religieuses extrémistes, certains d'entre eux ont attaqué et détruit les sanctuaires soufis et s'engagent dans d'autres actes d'intolérance religieuse. Mais la population libyenne a fermement rejeté l'extrémisme islamiste lors des élections, et de nombreux anciens membres du Groupe combattant islamique libyen (GICL) ont rejeté la violence et choisi la politique démocratique, ce qui est un développement positif.
En Libye, le principal problème n'est pas simplement la menace de l'extrémisme islamiste, mais aussi le danger posé par des centaines de milices incontrôlées dans le pays, et le vide du pouvoir qui permet aux extrémistes de trouver refuge dans certaines des régions les plus reculées du pays. La moitié sud de la Libye est maintenant une zone militaire fermée en raison de l'instabilité, des conflits ethniques, et des combats sur des routes de contrebande. La première priorité est d'établir un contrôle sur ces milices et d'assurer la sécurité à l'intérieur des frontières de la Libye pour la population.
On parle beaucoup des armes libyennes qui circulent dans la région. Avez‐vous des estimations ?
Les grandes quantités d'armes qui ont été pillées en Libye seront certainement l'un des effets les plus graves de déstabilisation dans la région pour de nombreuses années à venir. Kadhafi était un collectionneur obsessionnel d'armes, et les stocks d'armes dans le pays sont énormes. À travers le pays, nous avons trouvé des installations de stockage d'armes sous formes de 60 à 70 bunkers remplis d'armes jusqu'au plafond. Je parle d'un grand nombre de mitrailleuses, de canons anti‐aériens, des mines terrestres, de grenades propulsées par fusée, d'artillerie, de mortiers, de missiles, de roquettes GRAD, d'armes antichars guidées, de chars, de bombes à fragmentation, de grenades, d'explosifs plastiques et même quelque 20 000 missiles air‐sol (Manpads) capables d'abattre des avions civils. La quantité d'armes est carrément surprenante, et pose un risque extrême pour la stabilité de toute la région.
En dépit de nos avertissements constants et des préoccupations exprimées par de nombreux voisins de la Libye, la communauté internationale et le Conseil national de transition libyen n'ont pas réussi à prendre des mesures fermes pour empêcher le pillage de ces stocks d'armes. Presque toutes les installations ont été laissées sans surveillance, donc tous ceux qui voulaient pouvaient piller toutes les armes qu'ils auraient choisies. Après la chute de Tripoli, j'ai observé une installation dans la région de Salahadin et j'ai vu comment les entrepôts d'armes de la 32e brigade Khamis, la force élite en Libye, ont été pillés par 18 camions. Pendant toute une journée, sans que personne ne les arrête, les contrebandiers ont chargé camion après camion de munitions et ont disparu sans jamais être revus.
Nous savons que beaucoup de ces armes sont sur le marché noir. Il s'agissait d'une situation chaotique: deux jours après la mort de Kadhafi, j'ai trouvé une grande base aérienne près de Syrte, où des missiles sol‐air Manpads étaient encore disponibles pour le pillage, j'ai par la suite conduit vers le sud à 300 km dans le désert pour trouver un bunker d'armes pas du tout sécurisé, avec tout ce que ça peut offrir comme armes pour être pillées. C'est peut‐être la plus grande prolifération d'armes dans des mains inconnues que nous ayons jamais vue dans l'histoire des conflits modernes, d'une échelle dix fois supérieure à ce qu'on a vu en Irak, par exemple.
Combien de ces armes ont été transférées vers les groupes présents dans les pays voisins, notamment l'Algérie et le Mali ?
Les armes qui ont disparu en quantités massives commencent déjà à se voir dans la plupart des pays voisins avec un effet très déstabilisateur. Je crains que l'effet de ces armes ne se fasse sentir pendant de nombreuses années, et que parlions encore de ce problème dans les dix années à venir. De grandes quantités d'armes en provenance de Libye ont fait leur apparition dans le Sinaï, ce qui pose un sérieux défi pour le gouvernement égyptien. Lors d'un récent rassemblement du Hamas à Gaza, les militants ont défilé avec des armes qui sont très particulières à la Libye, à savoir l'AK‐103/2 et le fusil FN‐2000 belge, tous deux trouvables uniquement en Libye avant Le conflit de 2011. Certains de ces AK‐103/2s ont même fait partie d'une cargaison d'armes interceptée par les autorités nigériennes, en route vers le Mali.
Le flux d'armes au nord du Mali a été particulièrement intense, car la plupart des fondateurs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) sont des Touareg exilés en Libye, tel que le défunt Ibrahim Ag Bahanga, ou les hauts commandants touareg de Kadhafi, comme le colonel Mohamed Ag Najem, entre autres. La situation des Touareg en Libye est devenue très difficile car ils sont accusés d'être des partisans de Kadhafi, et Kadhafi avait par les passé recruté de nombreux Touareg de la région. Il y avait donc un important mouvement de combattants touareg expérimentés qui ont fui la Libye vers le Mali, souvent en emportant avec eux une grande quantité d'armes.
Le Mali a, effectivement, connu plusieurs rébellions touareg antérieures, et Aqmi a longtemps activé dans le nord du Mali, de sorte qu'il serait inexact de dire que le conflit libyen est à l'origine de la situation dans cette région. Mais l'introduction de ces puissantes armes de guerre a complètement transformé le conflit dans le nord du Mali et a permis à la coalition de combattants lourdement armés de rapidement anéantir l'armée malienne, mal préparée. Il y avait de nombreuses défections et en plus des armes en provenance de Libye, les combattants ont également pris d'importants stocks d'armes appartenant à l'armée malienne, et ont fui avec leurs véhicules blindés.
Et en Algérie ?
La situation en Algérie est très différente car les services de sécurité algériens sont plus puissants et plus nombreux que ceux des pays voisins. Alors on peut supposer qu'il y a moins d'armes qui sont entrées en Algérie. Mais l'instabilité du sud de la Libye et du nord du Mali représente un défi de sécurité pour l'Algérie, comme en témoigne la tragédie d'In Amenas, parce que les groupes extrémistes peuvent avoir leurs bases et s'armer dans les zones les plus instables de la région et les utiliser pour perpétrer des attaques en Algérie. Mokhtar Belmokhtar est principalement basé dans le nord du Mali et a été vu à Gao et Tombouctou, mais des combattants alliés semblent avoir organisé la prise d'otages. Ainsi, la menace pour l'Algérie est réelle et l'Algérie est appelée à jouer un rôle positif pour tenter d'endiguer le flux d'armes dans la région et faire en sorte que les armes ne tombent pas entre les mains de groupes extrémistes.
Le gouvernement libyen a‐t‐il engagé un processus sérieux de contrôle de ces armes ?
Malheureusement, le gouvernement de transition en Libye n'a pas réussi à prendre des mesures fermes pendant le conflit de 2011 pour empêcher la prolifération des armes. Nous comprenons bien sûr qu'à de nombreuses étapes du conflit, l'opposition se battait pour sa survie, de sorte qu'elle avait des priorités plus immédiates, et bien sûr elle voulait aussi s'assurer que ces groupes qui luttent contre l'armée de Kadhafi avaient les armes et les munitions nécessaires pour vaincre – ceci était leur priorité immédiate. Mais en même temps, cette opposition a permis le pillage massif de grands stocks d'armes, et nous voyons déjà les effets de cette prolifération d'armes dans les mains de centaines de miliciens en période de grande instabilité dans de nombreuses régions de la Libye.
L'attaque contre le consulat américain à Benghazi qui a conduit à la mort de l'ambassadeur Stevens et de trois de ses collaborateurs est une puissante sirène d'alarme. L'administration américaine a déclaré avoir été surprise par les armes puissantes utilisées par ceux qui ont attaqué l'ambassade, mais la réalité effrayante, c'est que des centaines de milices à travers la Libye sont armées jusqu'aux dents et possèdent assez d'armes de guerre pour mener à bien une attaque similaire.
Que fait la communauté internationale ?
La communauté internationale a également omis de faire face à la menace des armes non sécurisées en Libye. J'ai rencontré de nombreuses fois des responsables américains de l'UE et de l'ONU et je leur ai exposé la gravité du problème des armes non sécurisées en Libye, expliquant que cela pourrait sérieusement déstabiliser la région. J'ai tiré la sonnette d'alarme dans d'innombrables interviews à la presse. Mais la seule question qui intéressait les Etats‐Unis et les autres pays, c'était la sécurisation des missiles sol‐air Manpads qui sont capables d'abattre des avions. Ils n'étaient pas intéressés par la menace posée par la prolifération des armes ordinaires. J'étais en Irak en 2003 et j'ai vu le même pillage à une échelle beaucoup plus petite. Et pendant les dix années qui ont suivi, les Etats‐Unis et les civils irakiens ont payé le prix sanglant de cet échec, la souffrance presque quotidienne des voitures piégées et des attentats suicide perpétrés à l'aide de bombes fabriquées avec des munitions dont ils ont permis le pillage en 2003. En ont‐ils tiré une leçon ?
Maintenant que les armes ont disparu, il est beaucoup plus difficile d'essayer de régler le problème. Avant, il aurait juste fallu mettre un check‐point à l'entrée des enceintes de stockage des armes pour empêcher le pillage. Ou bien, l'Otan aurait pu bombarder certaines des installations pour détruire les armes avant qu'elles ne soient pillées. Mais maintenant, les armes sont dans des réseaux secrets et sur le marché noir et sont presque impossible à contrôler. Les seules mesures qui peuvent être prises, c'est plus de contrôle aux frontières dans la région pour empêcher la prolifération des armes, ainsi que les programmes de rachat et d'autres incitations pour récupérer les armes, mais même ces approches ne seront que partiellement efficaces.
Près de quinze mois après la chute de Kadhafi, quelle est la situation sur le terrain en Libye ?
Malheureusement, la situation en Libye reste très difficile aujourd'hui, quinze mois après la chute de Kadhafi. Il ne faut pas sous‐estimer les difficultés rencontrées par les nouvelles autorités en Libye. Kadhafi a réussi à détruire les structures de l'Etat libyen et il est très difficile de reconstruire un Etat réel. Ses expériences sociales massives, comme l'expropriation arbitraire de biens, sa manipulation de la politique tribale et régionale, ainsi que le système de népotisme et de corruption qu'il construisit ont laissé une société profondément divisée, avec des accusations de collaboration contre les partisans de l'ancien régime et un sentiment général de paranoïa domine la politique.
L'autorité centrale reste très faible, et le gouvernement continue de compter sur les milices indépendantes et lourdement armées – souvent elles‐mêmes impliquées dans de graves violations des droits de l'Homme – pour la sécurité. De nombreux éléments de l'ancien régime continuent d'être détenus par ces milices dans des conditions de détention inacceptables et un trop grand nombre sont morts dans des circonstances suspectes dans ces centres de détention illégaux. Il y a une absence de contrôle judiciaire sur ces détentions et de nombreux détenus n'ont pas accès à un avocat.
J'étais en Libye pendant une grande partie de la révolution et je sais que ce n'est pas la situation pour laquelle la plupart des gens ont rejoint les protestations ou pour laquelle ils ont combattu pendant la révolution. Ils voulaient protester ou même se battre pour une société où les droits de l'Homme seraient respectés, une société où ils auraient pu vivre dans la sécurité et sans crainte. Ils voulaient faire partie du monde moderne, et ne pas s'inquiéter de se faire arrêter pour avoir lu un article politique sur internet. Celles‐ci peuvent sembler des aspirations innocentes, mais dans la société profondément isolée et répressive que Kadhafi avait créé, ce sont de réelles aspirations et des espoirs pour lesquels les gens étaient prêts à sacrifier leur vie et il ne faut pas trahir leurs espoirs.
Quand je suis arrivé à Benghazi à la fin de février 2011, j'ai vu un slogan écrit sur le mur : « Les gens demandent des institutions ! ». Pendant quinze années de couverture des conflits et des révolutions, je n'avais jamais vu un tel slogan. Mais il est très clair pour la Libye, à la fois en termes de ce que Kadhafi a détruit et de ce qui doit être reconstruit. La Libye est un pays qui a désespérément besoin d'institutions : des services de sécurité responsables et unifiés qui protègent la population, des tribunaux qui mènent des procès équitables et un gouvernement capable d'utiliser les grandes ressources économiques de la Libye pour stabiliser et développer le pays.
Maintenant, tout le sud de la Libye est une zone militaire fermée, ce qui, à mon sens, est la preuve des problèmes très graves auxquels la Libye est confrontée. Les pays voisins et la communauté internationale ne peuvent pas rester les bras croisés et laisser la Libye à son propre sort car le choix est entre une Libye stable et prospère pouvant être une ancre de stabilité et de croissance économique dans la région, ou une Libye de plus en plus instable qui attirera ses voisins dans ses problèmes. Le prix d'une instabilité en Libye est tout simplement trop élevé, surtout compte tenu de la quantité d'armes qui a disparu dans le pays.


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