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Ramadhan 1430
Publié dans Batna Info le 20 - 08 - 2009


Les desseins du Coran : Le jeûne (I)
Dieu le Très Haut a dit :
«Il vous est prescrit de jeûner à l'instar de ceux qui vous ont précédés, afin que vous manifestiez votre piété. [Il vous est prescrit de jeûner] un nombre déterminé de jours. Celui qui d'entre vous est malade ou en voyage [peut s'en dispenser, quitte à jeûner plus tard] un nombre de jours [égal]. Ceux qui peuvent observer le jeûne et le rompent doivent se racheter, moyennant la nourriture d'un pauvre [un par jour]. Quiconque se montrera, [ce faisant], très large, en retirera un plus grand avantage. Mais en tout état de cause, il est préférable pour vous de jeûner. Le mois du Ramadhan est celui au cours duquel le Coran fut révélé pour servir de bonne direction aux hommes, d'explication claire aux préceptes [divins], de critère à la vérité et à l'erreur. Quiconque aura aperçu la nouvelle lune [marquant le commencement d'un tel mois] observera le jeûne. Celui qui est malade ou en voyage devra [plus tard] jeûner un nombre de jours égal au [nombre de jours de rupture]. Dieu veut rendre non pas difficile mais facile pour vous [l'accomplissement des obligations religieuses]. Jeûnez jusqu'à la fin de la durée fixée et magnifiez. Dieu pour la bonne direction où il vous a mis, pour lui prouver votre reconnaissance». (La Vache, V : 184-185).
«Le jeûne vous a été prescrit» signifie qu'il vous est imposé comme obligatoire. C'est comme la prescription du combat : «Il vous est prescrit de combattre et cette prescription vous l'avez en aversion». ou de la prière :
«La prière est pour le croyant une prescription à des moments déterminés».
Le mot qui désigne le jeûne en arabe est çiyâm : il signifie, dans la langue l'abstinence. Qui s'abstient de parler ou de se déplacer est «çâ'im», c'est-à-dire en état de jeûne. On dit qu'un cheval est «çâ'im» quand il ne se déplace pas ou ne broute pas. On dit de vents qui se calment qu'ils sont en état de «çiyâm». (A suivre)
Hadith du Prophète (QSSSL)
D'après `Abd-Allah ibn `Amr ibn Al-`As (qu'Allah soit satisfait de lui) : un homme demanda au Prophète (QSSSL): “Qui est le meilleur musulman?” et le Prophète de répondre: “Celui dont aucun des musulmans n'a à redouter ni la langue ni la main”.
Sahîh de Muslim
Comment le Prophète (QSSSL) jeûnait le Ramadhan
Par Salim Ibn Aid Al-Hilali-Ali Hacène Ali Abdel Hamid
Traduit par Messaoud Boudjenoun
L'intention
1 – L'obligation de se décider avant l'aube d'observer le jeûne obligatoire :
Dès que l'entame du Ramadhan est confirmée par la vue du croissant ou à travers le témoignage ou à travers le calcul du mois, il est fait obligation à tout musulman ayant atteint l'âge de la maturité, de se munir la nuit même, précédant l'entame, de l'intention de faire carême comme nous l'indique le Prophète (QSSSL) à travers le hadith suivant: «Quiconque ne se décide pas avant l'aube de faire carême (le lendemain), son carême n'est pas valable» [2]
Il (QSSSL) dit aussi dans un autre hadith: «Quiconque dormira la nuit sans l'intention de faire carême, son carême n'est pas valable» [3]
L'intention réside dans le cœur. La prononcer est une innovation aberrante même si certains n'y voient aucun mal à le faire. Dormir avec l'intention de faire carême (le lendemain) n'est exigé que pour le jeûne obligatoire. Pour preuve, le Messager d'Allah (QSSSL) venait chez ‘Aicha (qu'Allah l'agrée) en dehors du Ramadhan et lui demandai: «Y a-t-il de quoi manger? Sinon je continue mon jeûne»
Aussi, il a été rapporté la même chose concernant les Compagnons du Prophète (QSSSL) Abû Ad-Darda', Abû Talha, Abû Hureira, Ibn ‘Abbâs ainsi que Hudhayfa Ibn AI-Yamân (qu'Allah les agrée tous et nous rassemble sous l'étendard du maître des fils d'Adam (QSSSL) [4]
Ceci reste valable pour le jeûne surérogatoire. S'agissant du jeûne obligatoire, il est toutefois fait obligation de dormir avec l'intention (de jeûner) et de le faire avant l'aube. Et Allah est plus savant que nous tous.
2 – La capacité implique la responsabilité:
Lorsque la personne ignore l'entame du Ramadhan, mange et boit par inadvertance puis prend connaissance de la réalité, elle se doit de continuer à jeûner le reste de la journée. Pour autant elle sera rétribuée. Par contre, si elle n'a rien mangé, qu'elle s'abstienne de toute nourriture. En ce qui la concerne, il ne lui est pas exigé de dormir avec l'intention de jeûner étant donné l'absence chez elle de cette capacité à le faire sachant que parmi les fondements décrétés par la Chari'a: La capacité implique la responsabilité.
D'après ‘Aicha (qu'Allah l'agrée) qui dit: «Le Messager d'Allah (QSSSL) ordonnait le jeûne de l'Achoura. Mais dès que le jeûne du Ramadhan fut rendu obligatoire, il y en avait qui le jeûnaient et il y en avait qui ne le jeûnaient pas. Selon son bon vouloir» [5].
(A suivre)
—————————————
[1] Retenu chez AI-Bukhâri (4/119) et repris par Abû Dawûd (3334) par AtTirmidhi (686), par Ibn Madja (3334) et par An-Nasa'i (2188) d'après ‘Amrû Ibn Qals AI-Malayi d'après Abû lçhâq d'après Silla Ibn Zuffar d'après ‘Amar. Dans sa chaîne de transmission se trouve Abû Içhâq dont la narration était sujette à correction. Néanmoins il a des méthodes à même de rendre convenable un hadith comme le confirme AI-Hafedh Ibn Hadjar dans «Taghliq At-Ta'lîk» (3/141-142).
[2]Rapporté par An-Nasa'i (4/132), par Ahmed (4/321) et par Ad-Daraqutni (2/167) d'après Hussein Ibn AI-Harith AI-Djadali d'après Abder-Rahmane Ibn Zayd Ibn AI-Khattab d'après les Compagnons du Prophète (QSSSL). Sa chaîne de transmission est bonne. Cette version émane d'An-Nasa'i. Ahmed rajouta: «de deux musulmans» et Ad-Daraqutni : «Crédibles».
[3] Rapporté par Abû Dawûd (2342), par Ad-Darimi (2/4), par Ibn Hibban (871), par AI-Hâkem (1/423) et par AI-Bayhaqi (4/212) d'après Ibn Wahb, d'après Yahya Ibn Abdellah Ibn Salem d'après Abû Bakr Ibn Nafe' qui le tient de son père d'après Ibn ‘Umar. Sa chaîne de transmission est authentique comme le confirme AI-Hafedh Ibn Hadjar dans «At-Talkhis» (2/187).
[4] Rapporté par Abû Dawûd (2454), par Ibn Khuzayma (1933) et par AI-Bayhaqi (4/202) d'après Ibn Wahb, d'après Ibn Lahya'a et Yahya Ibn Ayyûb d'après Abdellah Ibn Abû Bakr Ibn Hazim d'après Ibn Chihab, d'après Salem Ibn Abdellah qui le tient de son père d'après Hafsa – chez AtTahaoui dans «Charh AI-Ma'âni» (1/54) on trouve l'expression: «dormira avec l'intention». Rapporté aussi par An-Nasa'i (4/196) et par At-Tirmidhi (730) d'après Yahya et sa chaîne de transmission est authentique.
[5] Rapporté par An-Nasa'i (4/196), par AI-Bayhaqi (4/202) et par Ibn Hazim (6/162) d'après Abdur-Razzâk d'après Ibn Jarih d'après Ibn Chihab Bih. Sa chaîne de transmission est authentique.
Fatawa choisies : La prière des tarâwîh et la femme
Par Cheikh Youcef Al-Karadawi
Question :
Est-il meilleur pour la femme, pendant le mois béni du Ramadân, d'accomplir la prière des tarawîh (prières nocturnes) à la maison ou à la mosquée ?
Réponse :
La prière des tarawîh, aussi bien pour la femme que pour l'homme, peut être accomplie à la maison, comme elle peut l'être dans une mosquée. Sauf que, la prière de la femme à la maison est, de façon générale, préférable.
Toutefois, si la femme, par sa présence dans la mosquée, profite d'un cours ou écoute une exhortation qui lui est utile dans sa religion, il est meilleur pour elle de prier à la mosquée.
En effet, la recherche du savoir et la compréhension de la religion est une obligation pour elle.
La vérité est que je constate que la femme, de nos jours, est privée des enseignements religieux utiles visant à la guider, ainsi que des cours qui lui permettent d'approfondir sa compréhension de la religion, qui l'informent des Droits de Son Seigneur, du devoir de Lui obéir, de l'adorer et d'observer la rectitude sur Sa Voie, et qui lui font connaître les droits de son mari et de ses enfants. Ni le mari ne lui apprend cela, ni elle-même recherche ces cours religieux.
Lorsque le Ramadân arrive, et qu'il lui est possible de profiter des cours et des exhortations qui y sont donnés, il est meilleur pour elle d'aller à la mosquée. Sinon, elle peut prier chez elle. Si, en tout cas, elle désire prier à la mosquée, son mari n'a pas à l'empêcher – car le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui – a dit : “N'empêchez pas les Servantes de Dieu de pénétrer dans les mosquées” [1] – et ce, à condition que la femme observe l'éthique islamique dans ses habits et sa façon de marcher, qu'elle n'exhibe pas sa parure, qu'elle ne déambule pas en s'y rendant comme si elle exposait son corps… cela n'est pas permis.
Que son départ pour la mosquée soit sincère pour Dieu – et non pour le spectacle ou pour s'en vanter. C'est à cela que la femme musulmane doit accorder beaucoup d'importance.
Notes :
[1] Hadith rapporté par Muslim.
La patience et l'endurance du musulman (I)
Par Aboubaker Djaber El-Djazaïri
(Enseignant à l'Université Islamique de Médine)
Parmi les vertus qui constituent la parure du musulman, on compte la Patience et l'Endurance à supporter les incommodités des autres pour l'amour de Dieu.
La patience est la contrainte de l'âme à accepter ce qui lui répugne et à supporter avec stoïcisme, le mal qui l'atteint.
Le musulman se contraint à accomplir les actes de dévotion qui le rebutent. Il s'y résigne fermement. Il se retient de commettre des péchés ou de les aborder, si ardent soit son désir de les commettre.
La patience du musulman
Dans les épreuves, il se contient sans s'alarmer ni s'irriter, car, disent les philosophes, s'alarmer pour un mal déjà passé est une calamité et le faire pour une future probabilité, est une absurdité. S'emporter contre l'arrêt divin est une injure à Dieu, L'UNIQUE et le TOUT-PUISSANT.
Dans les épreuves, le musulman est réconforté par le souvenir de Dieu et de la grande récompense accordée en prix à la dévotion.
Il est stimulé aussi par la crainte des menaces terribles lancées contre ceux que Dieu déteste et qui Lui désobéissent. Il a présent à l'esprit également, que rien n'arrête le cours des desseins divins, que ses décrets sont équitables et irrévocables, que l'on se montre résigné ou non. Il sait que sa résignation lui procure récompense et que son emportement n'engendre que péchés. La résignation est une vertu qu'on peut acquérir à force d'entraînement. Mais le musulman qui a besoin de son Dieu, l'implore de la lui accorder et essaie de la raffermir en lui en se souvenant des exhortations et des promesses de récompenses faites aux gens stoïques, tels que ces versets :
Croyants! Soyez constants.
Rivalisez de constance !
Soyez fermes et craignez Dieu.
Ainsi atteindriez-vous à la félicité.
(Coran, S. 3 – La Famille d'Omran, v. 200)
Que la patience et la prière soient pour vous un réconfort.
(Coran, S. 2 – La Vache, v. 45)
Soit patient! Dieu t'y aidera.
(Coran, S. 16 – L'Abeille, v. 127)
Endure patiemment ce qui peut t'atteindre.
Tout cela est le propre d'une âme résolue.
(Coran, S. 31 – Loqman, v. 17)
Annonce une heureuse issue aux patients, à ceux qui, frappés d'un malheur, disent :
« Nous appartenons à Dieu et à Lui nous ferons retour ! ».
Ceux-là auront pour lot miséricorde et bénédiction de leur Seigneur.
Ils auront suivi le droit chemin.
(Coran, S. 2 – La Vache, v. 156)
Ceux qui auront persévéré dans notre voie, seront rémunérés compte tenu de leurs meilleures actions.
(Coran, S. 16 – L'Abeille, v. 96)
Nous avons fait d'eux, des chefs qui guidaient les hommes selon nos ordres, cela pour avoir su persévérer dans notre voie et avoir cru fermement en nos signes.
(Coran, S. 32 – L'Adoration, v. 24)
(A suivre)
Hadiths (Qoudosi)
D'après Abou Hourayrah [qu'Allah l'agrée], le Prophète (QSSSL) a dit : Un homme dit : Par Allah, Allah ne pardonnera pas telle chose. A ceci, Allah Tout Puissant dit : Quel est celui qui jure par Moi que Je ne pardonnerai pas telle chose ? En vérité, Je lui ai pardonné telle chose et Je t'ai annulé tes [bonnes] actions (1).
(1) Un Hadith similaire, rapporté par Abou Dawoud, indique que la personne en question était un homme dont les bonnes actions antérieures ont été annulées en affirmant que Allah ne pardonnerai pas les péchés d'un autre.
Rapporté par Mouslim.
——O0O——
D'après Jundub Ibn Abdallah [qu'Allah l'agrée], le Messager d'Allah dit : Il y avait parmi les hommes avant vous un homme blessé. Il était [tellement] angoissé qu'il prit un couteau et se fit une entaille à la main, et le sang ne cessa de couler jusqu'à sa mort. Allah Tout Puissant dit : Mon serviteur m'a devancé; Je lui ai interdit le Paradis.
Rapporté par Boukhâri.
Les Dix Elus du Paradis
De ‘Abdul-Mun'im al-Hâshimî
Traduit par Messaoud Boudjenoun
(Edition Ibn Hazm)
Abû Bakr al-Siddîq [1]
“Allah m'a envoyé vers vous, et vous avez dit que j'étais un menteur. Mais Abû Bakr a dit que j'étais sincère dans ma prédication. Aussi, il m'a assIsté avec son âme et ses biens" [1]
Le Messager d'Allah
La foi précoce :
Il y a très longtemps les dirigeants de Quraysh affluaient les uns après les autres vers l'enceinte de la Ka'ba. Mais Zayd Ibn ‘Amrû ne partageait pas les croyances idolâtres de ses compatriotes. Il a beau œuvré pour adopter une religion monothéiste.
Un jour, Zayd était assis au soleil, regardant avec étonnement les idoles dréssées ici et là, et auxquelles les Qurayshites égorgeaient des bêtes. Après avoir bien réfléchi, il a fini par leur dire: «La brebis a été créée par Allah. Puis Il lui a fait descendre l'eau du ciel et il fait pousser l'herbe. Or, vous l'immolez à d'autres que Lui ?".
Tandis que Zayd était encore plongé dans ses pensées, Umayya Ibn Abû al-Salt s'approcha de lui dit: “Comment vas-tu, ô toi chercheur de bien?". Il lui répondit : «Ça va».
Umayya ajouta: “Quoi de neuf?". Zayd répondit : “Rien". Umayya lui dit alors: “Toute religion qui vient pas d'Allah sera vaine au Jour de la Résurrection. Quant au Prophète attendu, il apparaîtra soit parmi nous soit parmi vous" [2].
Le jeune Abû Bakr à l'écoute de ces paroles dit : “Je n'ai jamais entendu parler d'un Prophète attendu ou qui va apparaître. Je vais alors voir Waraqa Ibn Nawfal, connu pour admirer longtemps le ciel et murmurer, et je lui rapporte la discussion qui a eu lieu entre Umayya et Zayd".
Waraqa dit: “ ô oui, fils de mon frère, le Prophète (QSSSL) attendu fait partie des Arabes du milieu. Or, j'ai des connaissances en généalogie, et je sais que ton clan est des Arabes du milieu". Abû Bakr demanda alors à Waraqa: «ô oncle!. Que dira ce Prophète?". Il lui répondit : «Il dira ce qui lui a été dit, sauf qu'il ne sera pas injuste envers les autres, qu'on ne le sera pas à son égard et qu'il n'incitera personne à lêtre».
Abû Bakr ajouta enfin : «Lorsque le Messager d'Allah fut envoyé, j'ai eu foi en lui et je l'ai cru" [3].
Abû Bakr embrassa donc l'Islam, et le Messager d'Allah, dit de lui: “A chaque fois que j'appelais quelqu'un à l'Islam, il pensait et hésitait avant de répondre à mon appel, à l'exception d'Abû Bakr qui n'a éprouvé ni hésitation ni retard pour y croire" [4].
Telle fut la foi d'Abû Bakr, une foi précoce, à l'époque du passage de la période de l'Ignorance (al-Jâhiliyya) vers l'Islam.
Qui était Abû Bakr?
Dès sa conversion à l'Islam, Abû Bakr al-Siddîq fut le compagnon du Prophète. Il ne quittait le Messager d'Allah , ni pendant ses déplacements ni pendant sa résidence en lieux fixes, et ce jusqu'à sa mort [5] .
Son lien de parenté se rencontre avec celui du Prophète (QSSSL) à un ancêtre commun, Murra Ibn Ka'b. Il est donc ‘Abdullah Ibn Abû Quhâfa ‘Uthmân Ibn ‘Amir Ibn ‘Amrû Ibn Ka'b Ibn Murra Ibn Ka'b…. al-Qurashî, al-Taymî. Il est appelé al-Siddîq (le Véridique), parce qu'il fut le premier à avoir cru en le Messager d'Allah.
Sa mère s'appelait Umm al-Khayr Salma.
Abû Bakr a épousé à la période de l'Ignorance Umm Rûmân; alors que du temps de l'Islam, il a épousé Asmâ' bint ‘Umays ainsi que Habîba. Il est décédé pendant que cette dernière était enceinte. Il avait eu six enfants: trois garçons et trois filles. Les garçons s'appelaient ‘Abdullah, ‘Abdul-Rahmân et Muham alors que les trois filles s'appelaient Asmâ', Â'isha et Umm Kulthûm. (A suivre)
——
[1] Pour la biographie d'Abû Bakr, nous nous sommes référés à plusieurs sources, notamment la «Sîra» d'Ibn Hishâm, le «Sahîh» d'al-Bukhârî, le «Sahih» de Muslim et «L'Histoire des Califes» d'al-Suyûtî.
[2] AI-Bukhârî dans «Les Mérites des Compagnons».
[3] Voir «L'Histoire des Califes» d'al-Suyûtî, pp.42 et 43.
[4] Même source.
[5] La «Sîra» d'Ibn Hishâm.
Le Prophète Mohammad et la femme... (I)
(Par Khâlid Abou Sâlih­—Ed. Madar Al-Watan, Riadh, Arabie Saoudite)
Au nom d'Allah, l'infiniment Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Louange à Allah seul, et que Son salut et Sa bénédiction soient sur le dernier des Prophètes...
Croire que le Prophète de l'Islam, Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui), a opprimé et soumis la femme, a bafoué ses droits, l'a prise comme un objet de plaisir, s'est comporté envers elle tel un maître avec son domestique en ne l'écoutant pas, ni l'associant aux affaires publiques, sans la concerter ou lui demander son avis, mais qu'il lui ordonnait et qu'elle devait obéir, est une idée malheureusement répandue en Occident.
Ceci est l'image de Muhammad (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) dans l'esprit des Occidentaux et notamment celle concernant son comportement avec la femme. Cette image est sans le moindre doute erronée allant à l'encontre de la réalité. Elle fut vulgarisée et ancrée dans les esprits des Occidentaux par les religieux, les intellectuels, les médias et même les politiques. Ceci, pour écœurer les gens de l'Islam et de son Prophète. Cependant, il existe un groupe de personnes dont font partie des gens considérés comme des meneurs dans le domaine intellectuel, médiatique et politique, qui n'accepte pas cette fausse vision des choses et persiste à montrer la réelle conception de l'islam et de son Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui). Seulement, l'emprise du premier groupe sur les médias a rendu la voix du deuxième groupe presque inaudible voire sans aucune répercussion.
Si nous voulons connaître la conduite que le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) adoptait avec la femme, il convient avant toute chose de lire sa biographie en étudiant ses paroles et son attitude envers elle, pour pouvoir ensuite juger en toute neutralité et objectivité.
Le statut de la femme
avant l'Islam
En premier lieu, nous devons nous poser cette question : la femme jouissait-elle de droits avant l'Islam qui, ensuite, auraient été retirés par le Prophète (que la prière et la paix d'Allah soient sur lui) après l'Islam ?
La réponse est non ! La femme ne possédait aucun droit avant l'Islam, mais l'Arabe, dans sa nature, détestait les filles, qu'il considérait comme un déshonneur. Ceci alla jusqu'à que certains Arabes d'avant l'Islam étaient connus pour enterrer les petites filles vivantes. Le Coran nous décrit cette situation, lorsqu'Allah dit :
(Et lorsqu'on annonce à l'un d'eux la naissance d'une fille, son visage s'assombrit et une tristesse profonde, mais contenue l'envahit. Il se cache des gens, à cause du malheur qu'on lui a annoncé. Doit-il garder cette fille malgré la honte engendrée ou l'enfouir dans la terre ? Combien est mauvais leur jugement !)
(A suivre)
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En Algérie, le mois sacré du Ramadhan commence samedi 22 août, a annoncé jeudi soir le ministère des Affaires religieuses dans un communiqué. A cette occasion, BATNAINFO souhaite un bon Ramadhan à tous les Algériens
Le Ramadhan commence samedi en France
En France, le mois sacré du Ramadhan commence samedi 22 août, a annoncé la Mosquée de Paris dans un communiqué. A cette occasion, bon Ramadhan à tous les musulmans de France.


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