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Les services de sécurité squattent le rassemblement du FLN et interdisent l'accès aux redresseurs Belkhadem : « si vous voulez mon départ, venez, donc, au comité central »
Les rassemblements régionaux animés par Belkhadem et ses militants et cadres du Front de Libération Nationale, sont caractérisés par un état d'alerte maximal des forces de sécurité, de crainte qu'il y ait des dépassements et affrontements physiques entre les frères-ennemis, les militants pro le secrétaire général et ses opposants et détracteurs du mouvement de redressement. Après les affrontements entre les frères ennemis, la semaine dernière, à Constantine et l'arrestation de plusieurs militants à Mascara, la conférence de proximité organisée à la maison du peuple, a vu une présence intense des éléments des forces de l'ordre et une fouille minutieuse des militants. M. Abdelaziz Belkhadem a suspecté l'identité de ceux qui revendiquent son départ de la tête du FLN, lorsque ses antagonistes « redresseurs » ont scandé des banderoles revendiquant son départ. Il a, à ce propos, déclaré que ses détracteurs ne peuvent pas l'évincer du secrétariat général. Les militants du mouvement de redressement du Front de libération nationale (FLN) ont tenu, ce vendredi 24 juin, un nouveau rassemblement devant la Maison du peuple, siège de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), où se tenait une rencontre entre le secrétaire général du parti Abdelaziz Belkhadem et les cadres du Centre. M. Abdelaziz Belkhadem s'est étalé, lors de cette conférence, sur le sujet de ses détracteurs et déclaré : « je ne suis pas sûr que tous ceux que j'ai vu dehors sur le trottoir sont de vrais militants, ajoutant « s'ils étaient de vrais militants ils aurait scandé leurs cartes de militants pour clamer mon départ » avant de s'adresser à deux en déclarant : « si vous voulez mon départ, venez, donc ; au comité central pour me retirer confiance et je vous assure que le voté sera secret afin que personne ne soit dérangé à donner sa position », a-t-il conclu.