Avec les premières vagues de chaleur les familles algériennes commencent à investir les plages du littoral à la recherche d'un peu de fraicheur et de tranquillité, si ce n'est que certains estivants préfèrent au sable fin les plages de rochers risquant ainsi leur vie pour un peu de tranquillité de et d'endroits familiaux. Les plages de rochers de la corniche Jijelienne, de Tipasa ou encore de Ain Timouchent ne sont plus réservées qu'aux jeunes ou aux pécheurs mais sont devenus le point de rendez vous des familles de la région, pour des nageurs expérimentés ou simplement pour des estivants en quête de la quiétude qu'ils ne trouvent pas dans d'autres plages trop fréquentés, comme nous l'a assuré Aissa que nous avons croisés sur une plage de Jijel et qui nous a précisé qu'il avait pris l'habitude de se baigner dans ce genre de plages. Pour d'autres familles c'est la propreté des lieux et le calme qui compte comme nous l'a confirmé une dame venue avec sa famille à la plage « la carrière » de Tipasa pour profiter de le la mer loin de l'agitation des plages de sables, ou encore pour Mohamed venu de Ouled Fayet et qui dit être devenu depuis deux ans un habitué de la plage d'Essaidia à Bouharoun pour sa propreté et l'absence de canaux de déversements des eaux usées mais également parce qu'il convient à la pratique de son passetemps, la pêche. Alors que pour un Djamel et Nadir venu respectivement de Bir Khadem et des Eucalyptus le choix des plages de rochers est pour l'un l'absence « vêtements inconvenants », et pour le deuxième la volonté de se libérer des plages de sables surveillés qui sont devenu un cauchemar pour le simple citoyen qui doit déboursé pas moins de 1000DA, en tickets d'entrer, parasols, parking etc., somme qu'il préfère a-t-il dit utiliser pour acheter du poisson pour sa famille et le faire griller sur les rochers de cette plage. Ces plages non surveillé puisqu'elles n'ont, selon un responsable du secteur, pas été aménagées pour accueillir des estivants, représentent pourtant un danger pour ceux-ci, puisque la protection civile a indiqué qu'elle recensait chaque année des noyades et des blessures pour les jeunes qui sautent du hauts de ces rochers et les heurtent ou encore qui ne parviennent pas à y remonter et se noient, sans compter les oursins qui causent blessures plus ou moins grave chaque saison et dont la douleur persiste jusqu'en hiver.