Le président Abdelaziz Bouteflika sera le candidat du parti lors de l'échéance électorale de 2014 « si Dieu lui prête vie » . C'est en tout cas ce qu'a déclaré le secrétaire général du FLN, représentant personnel et homme de confiance du président, Abdelaziz Belkhadem, lors du long discours qu'il a prononcé à Zeralda à l'occasion de la réunion du comité central du parti. Les travaux de cette réunion qui se tient à l'ombre de la crise que traverse le parti, ont été à sens unique en raison de l'absence des leaders du « mouvement pour le redressement », ce qui a permis à Abdelaziz Belkhadem de critiquer ses détracteurs, qualifiant leurs allégations de « fictions ». Il les a d'ailleurs appelé à prendre part à la réunion afin d'exposer à ses membres ce qu'ils reprochent à l'exécutif du parti, accusé par El hadi Khaldi, Mohamed Seghir Kara, Mahmoud Khoudri, Abderrezak Bouhara et Mohamed Boukhalfa de « sortir de la ligne de conduite du FLN ». Il a par ailleurs présenté la lettre qui lui a été adressés par Abderrezak Bouhara et Mohamed Boukhalfa, dans laquelle ils critiquent la gestion du parti et les pratiques de l'exécutif. Ce à quoi le secrétaire général du parti a répondu que « la situation n'est pas aussi sombre que vous la dépeignez dans votre lettre, je vous ai proposé de présenter la lettre aux membres du comité central qui tranchera ». Belkhadem a également reçu une autre lettre des deux membres du comité, dans laquelle ils soulignent que son administration de la structure exécutive « ne permet aucun débat démocratique ». Il a enfin déclaré concernant l'existence d'une crise au FLN que « le feu que vous voyez s'élever de notre maison n'est pas le résultat d'un feu, mais de feuilles mortes que nous sommes entrain de bruler », et d'ajouter, le « le FLN restera au pouvoir jusqu'en 2030 si ses rangs restent soudés ».