Le Conseil des ministres examine, aujourd'hui, l'avant projet de la loi de finances de l'année 2012, prévu annoncer un ensemble de mesures d'encouragement d'ordre fiscal. Ces mesures réduiront, certes, des revenus de l'Etat et conduiront à l'instar des augmentations des salaires et l'application du système des indemnités, à un déficit énorme dans le budget en dépit de la réduction des dépenses prévues dans le budget de l'équipement, consacré pour le programme présidentiel. Le projet prévu d'être présenté, dans les semaines prochaines au parlement pour l'examiner et l'adopter, sera axé sur un ensemble d'indicateurs d'encadrement de l'économie globale, nécessaire pour préparer le budget. Dans ce cadre, le budget de l'année 2011 a été établi selon un prix de référence de baril de pétrole de 37 dollars et sur un prix de change du dollar à 14 dinars. Le taux de croissance a été estimée cette année dans les environs de 4.7%, alors que le taux de croissance hors hydrocarbures a été estimée à 5.3%, contre un taux de croissance des importations estimé à 1.4% et une croissance du volume des exportations en hydrocarbures de 2.5%, alors que le taux d'inflation a été estimé à 4%. En vertu du taux des exportations prévu et le prix révérenciel du baril du pétrole, la valeur de la fiscalité sera estimée à 1561.6 milliards de dinars soit environ 21.1 milliards de dollars, alors que les rentes de la fiscalité ordinaire prévue est estimée à 1894 milliards de dinars, soit environ 21.1 milliards de dollars. Alors que la fiscalité ordinaire est estimée à 1894 milliards de dinars soit environ 25.6 milliards de dollars. La totalité de la fiscalité est estimée, donc, à 3455.6 milliards de dinars, soit l'équivalent de 46.7 milliards de dollars. Par ailleurs, les dépenses de l'Etat prévues dans l'avant projet de cette loi sont estimées à environ 7450 milliards de dinars, soit l'équivalent de 101 milliards de dollars.