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« Les fils de harkis ne sont pas responsables du passé de leurs pères, mais ils doivent reconnaître la traitresse de leurs pères »
Said Abdou, Secrétaire général de l'ONM
Publié dans El Khabar le 09 - 10 - 2011

Le Secrétaire général de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM), M. Said Abadou, a indiqué, hier, dans un entretien qu'il nous a accordé que les fils des harkis ne sont pas responsables de la « traitresse » de leurs pères. M. Abadou appellent les harkis de déclarer solennellement que leur collaboration avec l'occupation française est une trahison impardonnable. Quant à la déclaration du ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, selon laquelle « le président de la République française est allé en Algérie, il a eu des propos extrêmement forts sur ce moment douloureux de notre passé entre l'Algérie et la France. Il a tourné la page », M. Abdou a indiqué que les algériens ont une longue expérience avec les ruses de l'occupation.
** Le ministre de l'Intérieur français, Claude Guéant, a annoncé jeudi dernier en Turquie que « le président de la République française est allé en Algérie, il a eu des propos extrêmement forts sur ce moment douloureux de notre passé entre l'Algérie et la France. Il a tourné la page ». Que signifie-t-elle cette déclaration de Guéant ?
La criminalisation du colonialisme, la reconnaissance des crimes, l'indemnisation et la restitution de nos richesses est indiscutable, personne ne peut en faire des concessions et d'être évoqué par certains pays, je fais référence à la Turquie et la France. La Turquie est libre dans sa politique, mais le colonialisme français en Algérie concerne seulement les algériens. De ce fait, toute position soutenant la revendication algérienne relative à la reconnaissance des crimes du colonialisme français en Algérie est la bienvenue, dans la mesure où cette revendication se conforme aux résolutions de l'ONU. Sachant que plusieurs pays ont déjà obtenu l'indemnisation et la reconnaissance, la France elle-même a obtenu cela de l'Allemagne. En ce qui concerne la déclaration de Guéant citant son président, nous avons déjà précisé que quand Sarkozy a annoncé lors de sa visite en Algérie, en 2007, que « le colonialisme est injuste », cela a été considéré comme un développement dans la position française, mais il demeure insuffisant. Nous avons souhaité d'autres positions audacieuses et courageuses et une reconnaissance officielle des crimes et la traduction de ses auteurs devant la justice. Mais par la suite, il s'est avéré que la déclaration de Sarkozy n'était que la poudre dans les yeux. Le peuple algérien a une longue expérience avec les ruses du colonialisme.
** La restitution d'une partie des archives de la Révolution et l'engagement d'indemniser les victimes des essais nucléaires ne traduisent-elles pas une disposition officielle de la France de reconnaître son passé historique en Algérie ?
En fait, Cette initiative est audacieuse, mais elle est insuffisante. Nous voulons des mesures réelles et complètes.
** D'après vous, il est impossible d'établir des relations normales avec la France, dans l'avenir ?
Nous ne pouvons pas établir des relations de coopération et d'amitié dans l'absence des conditions que j'ai citées. En ce qui est de la possibilité d'établir des relations normales, cela est une autre paire de manche…
** la Secrétaire d'Etat française chargée de la Jeunesse et la vie associative, Mme. Jeanette Bougrab, est en visite en Algérie. Comme vous le savez bien elle est fille de harki. Comment analysez-vous cette visite ?
Les visites des officiels français se sont multipliées. Elles ont pour objectif d'obtenir des projets économiques. Cela est normal pour la France. L'Algérie a été toujours un marché potentiel pour les marchandises françaises.
** Mme. Bougrab appelle pour une réconciliation antre algériens, malgré leur passé. Peut-on considérer cela comme un appel au pardon des harkis ?
Les fils ne sont pas responsables des faits de leurs pères. Chacun est responsable de ses propres actes. Mais ils doivent annoncer officiellement que les actes commis par leurs pères est une trahison impardonnable. En ce qui concerne les pères, il y a lieu de signalser que l'Algérie ne les a pas jugé pour leurs crimes et que les traitres n'avaient pas fait l'objet de massacres après le cessez-le-feu comme le prétendent les français.


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