La loi organique relative aux partis politiques, publiée le 6 mars 1997, porte des garanties qui accordent aux citoyens la possibilité de créer des associations à caractère politique. Cependant, ce qui s'est passé depuis le mois de juin 1999, date de création du dernier parti, qui est le FNA, front national algérien, c'est que le régime de gouvernance durant le mandat du président Bouteflika, a annulé le multipartisme. Environ 20 nouveaux partis politiques attendent le feu vert du ministère de l'Intérieur pour commencer leur activité officiellement. En vertu de ce visa, qu'ils présenteront aux gérants des salles publiques afin de leur permettre d'animer leurs meetings. Les fondateurs de ces partis politiques comptent sur l'autorisation qui leur sera délivré par autorités pour animer des meetings dans des salles publiques pour justifier leur naissance et s'ajouteront aux 20 partis politiques déjà existants, nés suite à la loi de 1997, relative à l'adaptation des partis avec la nouvelle situation qui a suivi la dissolution du Front Islamique du Salut, en mai 1992. L'efficacité de ces réformes politiques consiste dans une volonté politique permettant au citoyen de bénéficier de marges de démocratie et de laisser de côté la mentalité sécuritaire dans la gestion des institutions considérés comme garantes de la démocratie dans les pays développés, dont la plus importante est le parlement et le conseil constitutionnel et l'appareil judiciaire. Il serait utile de noter qu'après que les autorités ont exprimé un refus catégorique pour ce qui est de la création de nouveaux partis politiques et après que le ministre de l'Intérieur, M. Noureddine Yazid Zerhouni, qui dominait auparavant la scène politique en Algérie, qui n'a pas donné de raison valable pour le rejet des demandes d'accréditation des partis politiques, notamment, de Taleb Ibrahimi, de Sid Ahmed Ghezali et de Amara Ben Younes, qui n'ont pas eu de justification concernant le refus ou le rejet des demandes d'accréditation de leurs nouveaux partis politiques, afin qu'ils puissent se corriger ou recourir à la justice. Cette situation ne reflète qu'une seule vérité, c'est que le président Bouteflika a gelé durant 12 années, le multipartisme consacré dans la constitution du 23 février 1989.