Les consulats algériens à l'étranger ont annulé les préparatifs concernant l'entrée en vigueur du passeport biométrique, à cause de plusieurs difficultés techniques auxquelles ils ont été confrontés. Ils se sont rendu compte de l'impossibilité de réaliser ce projet, dont l'entrée en vigueur était prévue pour le 24 novembre dernier suite à l'absence du potentiel humain en plus de la question du document S12, qui nécessite le déplacement de tous les algériens à travers le monde vers leur lieu de naissance dans différentes régions de l'Algérie. El Khabar a appris que les consulats algériens à l'étranger ont été confrontés à des difficultés techniques, rendant impossibles le retrait des passeports biométriques et les consulats ont été obligés de reprendre l'ancien passeport, après avoir fixé, en vertu de la note du ministère des affaires étrangères, la date du 24 novembre passé, dernier délai pour la mise en application de ce projet. Des sources fiables ont indiqué que le ministère des affaires étrangères soulèvera le problème au premier ministre, M. Ahmed Ouyahia pour l'examiner et tenter de résoudre les difficultés auxquelles fait face la réalisation de ce projet depuis son début. Les mêmes sources ont expliqué qu'en plus de ces problèmes techniques, ce projet requiert un potentiel humain quatre fois plus que le personnel actuel en charge du projet. Les consulats algériens à l'étranger prévoient, également, d'autres problèmes techniques, notamment, ceux relatifs aux machines délivrées par le ministère de l'Intérieur pour la réalisation de ces passeports biométriques, dont la capacité de production de chacune d'entre elles ne dépasse pas les 30 passeports/jour, alors que des consulats de certains pays où ils comptent communauté importante, tels qu'en France, en Espagne et/ou en Grande Bretagne, atteignent une moyenne de 600 passeports/jour.