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« Le FFS sera fixé à propos de sa participation aux prochaines législatives après concertation de la base » Laskri : « les artisans des putchs de 1962, de 1965 et de 1999 ne peuvent pas instaurer la démocratie »
Le Front des Forces Socialistes, FFS, a annoncé la création d'une commission nationale qui sera chargée d'évaluer la situation en Algérie et de mener un débat avec la base militante ainsi qu'avec les amis du parti, avant de trancher sur la participation du FFS aux prochaines législatives. Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), M. Ali Laskri, a affirmé samedi que la participation de son parti aux prochaines élections législatives dépendait des résultats du débat en cours au sein du parti. M. Laskri, a indiqué qu'une commission a été mise en place et chargée de procéder à une évaluation globale de la situation politique en Algérie soulignant qu'à la lumière des résultats de cette évaluation le conseil national du FFS décidera de participer ou non aux prochaines législatives. S'agissant des réformes politiques, M. Laskri a estimé que "l'absence d'une volonté politique sincère compromettrait l'avenir de ces réformes" soulignant que son parti poursuivra le combat pour opérer "un changement qui consacre une véritable pratique démocratique". Il a ajouté que le FFS n'avait pas participé aux consultations politiques car, a-t-il précisé, les personnes investies de la mission de mener ces consultations ne jouissent pas de l'indépendance nécessaire". Laskri considère que les personnes qui gouvernent le pays n'ont pas changé depuis l'indépendance et « nous sommes convaincus que les auteurs et artisans des putchs de 1962, de 1965 et de 1999 ne peuvent nous conduire à la démocratie ». il a, également qualifié les réformes de Bouteflika d'échec et ne donnent aucun signe que l'Algérie se dirige vers la démocratie ou le changement. L'Algérien endure la répression et c'est pour cette raison qu'ils se suicident et que les jeunes continuent à quitter clandestinement l'Algérie dans les barques de la mort. Laskri n'a pas manqué de critiquer la déclaration du ministre des Affaires Etrangères, M. Mourad Medelci, qui a qualifié le peuple algérien d'Indigène, comme il a refusé de répondre aux déclarations de l'ex président de l'Algérie Ahmed Ben Bella. Il a, enfin, déclaré qu'Ait Ahmed est un militant connu pour son militantisme pour l'Algérie indépendante et pour l'Afrique du Nord.