Des députés français ont pris une nouvelle initiative portant la revendication de reconnaissance du génocide du 17 octobre 1961 à Paris, au cours duquel 200 émigrés ont été tués, dans des manifestations auxquelles ont appelé les dirigeants de la révolution, pour briser le couvre feu imposé par la police française au détriment des Algériens, sans les autres. Des parlementaires communistes au sénat français ont déposé, le 30 janvier, une proposition de résolution portant la reconnaissance des opérations de répression des algériens, dans des manifestations qui ont eu lieu dans la nuit du 17 octobre 1961. Cette initiative intervient une proposition de loi introduite le mois d'octobre dernier, visant à amener l'Etat Français à reconnaître ces crimes qui ont fait environ 200 morts selon les témoignages recueillis par les historiens et chercheurs. Dans cette initiative qui a été prise par le président du bloc parlementaire des communistes du sénat français, M. Nicol Bravo, il a été indiqué que le temps est arrivé pour que la France reconnaisse ces événements tragiques, dans un premier pas visant à concrétiser le rapprochement entre les deux peuples algérien et français, dans le cadre des efforts visant à réaliser la concorde entre les deux peuples. Les parlementaires communistes ont, également, ajouté qu'il est temps de révéler la vérité et réhabiliter les victimes qui ont été abattus par la police française, répondant aux ordres du responsable de la police, alors Maurice Papon.