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Evénements du 17 octobre 1961
Le PCF propose une loi pour commémorer le massacre
Publié dans El Watan le 18 - 10 - 2006

Le groupe communiste au Sénat français a déposé hier une proposition de loi « tendant à la reconnaissance de la répression de la manifestation » à Paris du 17 octobre 1961 qui avait provoqué le massacre de plusieurs centaines de manifestants algériens.
Quarante-cinq ans jour pour jour après, cette manifestation qui avait réuni, à l'appel du FLN, des milliers d'Algériens mobilisés contre le couvre-feu que leur avait imposé le préfet de police d'alors, Maurice Papon, les sénateurs communistes jugent qu'il est temps « d'établir la vérité » sur ces événements et de « rendre hommage aux victimes », selon le texte de la proposition. Aux termes de la proposition de loi, « la France reconnaît le massacre de centaines d'Algériens, perpétré par la police française sur ordre de ses supérieurs, lors de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris ». En outre, il est créé « un lieu de mémoire » en hommage aux victimes et cet événement qui est intégré dans « les programmes et manuels scolaires », selon la même proposition. Pour les sénateurs communistes, cette reconnaissance serait « un élément de plus à mettre à l'actif du rapprochement entre les peuples algérien et français ». A signaler, par ailleurs, que le maire de Paris (socialiste ), Bertrand Delanoë, s'est recueilli le même jour à la mémoire des victimes de la répression sanglante du 17 octobre 1961, en déposant une gerbe de fleurs devant la plaque commémorative posée au pont de Saint-Michel, là où de nombreux Algériens ont été jetés dans la Seine lors de ces massacres. La cérémonie a été marquée par la présence de nombreux témoins de cette répression sanglante ainsi que d'autres personnalités parmi des militants d'associations et des historiens qui militent pour que toute la vérité soit faite autour de cette répression. Le maire de Paris a souligné, devant la presse, la nécessité de faire connaître ces massacres. « Je crois que l'histoire ne doit pas diviser. Il faut dire toute la vérité sur cette répression qui est un crime », a-t-il déclaré. Il a ajouté que « cette répression sanglante commise contre des Algériens est tragique et douloureuse ». « Il est temps de dire toute la vérité si on veut construire l'avenir entre les peuples algérien et français. Et pour pouvoir le faire et construire un avenir bâti sur des valeurs, il est nécessaire de dire cette vérité », a insisté M. Delanoë. Il a également relevé la nécessité de « regarder son histoire en face » en reconnaissant de tels faits tragiques, afin de construire « cet avenir de coopération et de partenariat entre les deux pays et les deux peuples ». A préciser en outre que plusieurs centaines de personnes répondant à l'appel de 60 associations françaises se sont rassemblées au centre de Paris pour « exiger la reconnaissance officielle des crimes d'Etat coloniaux ».

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