Signature d'un mémorandum d'entente entre "Sonelgaz" et "Elsewedy Electric": ouverture de nouvelles perspectives économiques entre l'Algérie et l'Egypte    40 poétesses à la 14e édition du Festival culturel national de poésie féminine    Rebiga s'enquiert de la qualité de prise en charge des Palestiniens accueillis au centre de repos de Hammam El Biban    Arkab reçoit le ministre du Logement et des Terres de la République de Maurice    Opéra d'Alger: ouverture du 14e Festival international de musique symphonique    Réunion d'évaluation des activités de l'Organisme de prévention des risques professionnels dans les activités du BTPH    Décès de l'ancien Premier malaisien Abdullah Ahmad Badawi : Chaib signe le registre de condoléances à l'ambassade de Malaisie en Algérie    Les SMA entament la révision de leurs programmes éducatifs    Conseil de sécurité : les A3+ exigent un retrait "immédiat et sans conditions" des forces étrangères de Libye    Projet de loi sur les Wakfs : les députés saluent le projet et appellent à l'accélération de sa mise en œuvre    Première rencontre régionale des journalistes et professionnels des médias algériens : des ateliers axés sur la réalité de la presse et la pratique journalistique    Le président de la République reçoit le ministre égyptien des Affaires étrangères    Algérie-Biélorussie: Cherfa appelle à concrétiser des projets de partenariat dans différents secteurs économiques    Mois du patrimoine: un programme culturel et scientifique pour la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel algérien    Oran : M. Meziane préside l'ouverture d'une rencontre régionale réunissant journalistes et professionnels des médias    L'Algérie prend acte    L'arbitre Ghorbal hors-jeu...    Malgré le déstockage d'énormes quantités, la pomme de terre reste chère    USMA – CRB en finale    Le Quai d'Orsay et le lobby pro-israélien, principaux soutiens de Boualem Sansal    Les frappes israéliennes continuent de tuer des civils    Un projet et vision de développement de l'art    Diverses activités culturelles au programme    Sport/Jeux Méditerranéens-Tarente 2026: organisation d'un séminaire international pour mettre en lumière les préparatifs    Foot/formation des préparateurs physiques: début du 4ème module à Tipasa    Ouverture officielle de l'appel à candidatures algériennes    Les conditions d'un produit intérieur brut de 400 milliards de dollars et d'une production de 200 milliards de m3 gazeux 2028/2030    Un risque de dévaster les économies les plus vulnérables    Les dernières pluies sauvent les céréales    Plus de 3.600 véhicules volés en 2024 !    «Je reviendrai plus fort et meilleur qu'avant»    Lorsque le stratagème de l'ALN l'emporte face à l'arsenal militaire colonial    Foot/ Coupe d'Algérie 2024-2025 (1/2 finale) : l'USMA donne rendez-vous au CRB pour une finale passionnante    Hamlaoui présente trois projets d'aide pour les femmes du mouvement associatif    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    La Coquette se refait une beauté    Un rempart nommé ANP    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La tragédie du 17 octobre sera-t-elle reconnue?
UNE PROPOSITION EST DEPOSEE AU SENAT FRANÇAIS
Publié dans L'Expression le 19 - 10 - 2011

La République française, berceau des droits de l'homme, refuse toujours de reconnaître ses crimes
Les parlementaires français, dont le président du Sénat, regardent l'Histoire en face.
Le président du Sénat, Jean-Pierre Bel, et le président du groupe d'amitié France-Algérie du Sénat, Claude Domeizel, demandent une reconnaissance «officielle de la tragédie du 17 Octobre 1961 à Paris» dont le cinquantenaire a été commémoré lundi. La sénatrice, Nicole Borvo, du groupe communiste républicain et citoyen (CRC), avait déposé à la Chambre haute du Parlement une proposition de loi pour la reconnaissance par la France des massacres de centaines d'Algériens le 17 Octobre 1961 à Paris.
La semaine dernière, David Assouline, conseiller d'arrondissement du XXe, et sénateur de Paris du Parti socialiste, avait décidé d'introduire au Sénat une demande de reconnaissance par l'Etat français des massacres du 17 Octobre 1961 comme crime d'Etat.
Cela intervient, il est utile de le souligner, au moment même où un appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie du 17 Octobre 1961 à Paris a récolté plus de 4000 signatures, dont celles prestigieuses d'intellectuels, d'anciens ministres et de partis politiques. La République française, berceau des droits de l'homme, dit-on, refuse toujours de reconnaître ses crimes et sa responsabilité dans ces massacres. Néanmoins, voilà deux sénateurs qui rendent, cinquante ans après la répression tragique de la manifestation pacifique du 17 Octobre 1961 dans les rues de Paris, hommage aux victimes «oubliées du 17 Octobre 1961». Dans leurs déclarations publiques, les sénateurs français souhaitent que soient reconnus officiellement les crimes commis et s'associent ainsi aux différentes manifestations organisées en vue de commémorer cette triste page de «l'histoire de France», écrite par le sang des Algériens. Pour mémoire, des milliers d'Algériens sont sortis en cette journée mémorable du 17 Octobre 1961, manifester pacifiquement contre le couvre-feu discriminatoire imposé par le préfet d'alors Maurice Papon. La marche est partie du boulevard Bonne Nouvelle pour aboutir au Pont Saint-Michel, duquel des dizaines d'Algériens ont été jetés dans les eaux glaciales de la Seine. A la tête des adhérents à l'appel, lancé le 12 Octobre à l'initiative du journal en ligne Mediapart et de l'Association «Au nom de la mémoire», figurent l'humaniste, philosophe et ancien diplomate Stéphane Hessel, le sociologue Edgard Morin, les historiens Benjamin Stora, Jean-Luc Einaudi et Gilles Manceron, l'écrivain et ancien éditeur François Maspero, le mathématicien Michel Broué et le fondateur du Nouvel Observateur, Jean Daniel. A leur tour, les forces politiques de la gauche française dans sa diversité (Parti socialiste, Europe Ecologie Les Verts, Parti de gauche, Parti communiste et le Nouveau Parti anticapitaliste) se suivent et soutiennent l'appel pour la reconnaissance officielle de la tragédie du 17 Octobre 1961 à Paris. C'est dire que le 17 octobre hante la mémoire française. Cinquante après la sanglante répression d'une marche pacifique du Front de libération nationale (FLN) algérien à Paris, les victimes de la barbarie de Maurice Papon crient du fond de la Seine et réclament justice. Même son de cloche du côté de la sénatrice, Nicole Borvo, du Groupe communiste républicain et citoyen (CRC). Cette dernière avait même déposé à la Chambre haute du Parlement une proposition de loi pour la reconnaissance par la France des massacres de centaines d'Algériens le 17 Octobre 1961 à Paris. Tandis que la semaine dernière, David Assouline, conseiller d'arrondissement du XXe et sénateur de Paris du Parti socialiste avait, quant à lui, décidé d'introduire au Sénat une demande de reconnaissance par l'Etat français des massacres du 17 Octobre 1961 comme «crime d'Etat».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.