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« Rien n'empêche d'octroyer l'immunité à El Assad comme partie d'un marché pour éviter une guerre civile » Considérant que la crise syrienne était compliquée et que les vétos russe et chinois étaient le début des négociations
L'ambassadeur américain Henry Ensher a assuré que les développements de la situation en Syrie sont devenus complexes précisant que les vétos russes et chinois « ne sont pas la fin mais au contraire le début du travail pour trouver une sortie à la crise syrienne et au départ du président ». Ensher a indiqué que la priorité était les négociations avec l'opposition à l'intérieur et à l'extérieur, ajoutant ne pas comprendre la position russe. L'ambassadeur a d'un autre coté et en réponse à une question sur le fait que les Etats-Unis déplorent le véto russe mais n'hésitent pas à en user lorsqu'il s'agit d'Israël, assuré que « ce n'est pas comparable, parce qu'en Palestine il n y a pas d'accrochages directs, il y a également des négociations entre les deux parties, contrairement à ce qui se passe en Syrie d'assassinat du peuple par le régime ». Ensher a considéré qu'une sortie de crise en Syrie nécessitait d'œuvrer pour une unification des positions internationales, précisant que les consultations se poursuivaient en ce sens, soulignant qu'une possibilité d'assurer une sortie sûre pour le président syrien contre un arrêt des violences et éviter une guerre civile n'était pas écartée, dans la mesure ou la priorité pour l'administration américaine était la protection des civils, il n y a donc pas de mal à parvenir à accorder l'immunité comme partie d'un marché pour éviter une guerre civile, à l'instar de ce qui était arrivé avec le président yéménite, Ali Abdellah Saleh, ave l'accord des Etats-Unis malgré les critiques de l'opposition et organisations de défense des droits de l'homme qui appellent à la nécessité de juger le président Yéménite.