Il a été indiqué dans le numéro de samedi, de New-York Times que le maintien ou la survie du régime Syrien dépend de l'aide qui lui est apportée par la Russie. Le chercheur spécialisé dans la question Syrienne Peter Harling a indiqué que la survie du régime Syrien dépend essentiellement du soutien politique de la Russie. Cette déclaration révèle, en fait, le sort de la Syrie, après l'adhésion de la Ligue Arabe à l'alliance des pays revendiquant le départ de Bachar Al Assad et le travail à la publication par le conseil de sécurité d'une résolution dans ce sens. Sauf que les Russe se sont opposés à cela et menacé d'utiliser leur droit de véto pour maintenir Al-Assad au pouvoir en Syrie, faisant allusion à ce que toute solution de la crise syrienne devrait passer par le régime et non pas par autre canal. Toute cette division a mis le dossier syrien dans l'impasse. Certains observateurs et analystes pensent que le sort des événements en Syrie est hypothéqué par les développements qui pourraient se produire dans les positions de l'Iran et de la Russie, faisant allusion à l'opposition des Etats-Unis, le plus important décideur au monde, ainsi que l'Union Européenne, à faire recours à l'intervention militaire, qui représente pour ces deux parties une perte de ressources financières et humaines. Les observateurs croient que la solution de la crise Syrienne ne sera pas dans l'immédiat, étant donné que l'opposition Syrienne ne peut se présenter comme alternative au régime Syrien si elle n'arrive pas à s'unifier tels qu'il lui a été demandé par les pays de l'occident. Dans ce cadre, il est utile de rappeler que le ministre Britannique des Affaires Etrangères, a affirmé à plusieurs reprises, qu'il était impossible de reconnaître le conseil national syrien comme représentant de la révolution syrienne dans l'existence d'entités opposantes parallèles qui n'accepteraient pas d'être représentées par le CNS. La réalité en Syrie est que l'instance de coordination qui regroupe 11 partis syriens à l'intérieur et nombre de personnalités politiques opposantes sont en désaccord total avec le Conseil National Syrien dirigé par les Frères Musulmans Syriens et soutenus par la Turquie, en plus du Conseil National des Kurdes Syriens, qui a annoncé qu'il ne s'allierait pas avec l'opposition si cette dernière ne l'assisterait pas à avoir un Etat fédéral Kurde en Syrie, à la lumière des changements politiques qui suivront le renversement du régime d'Al-Assad.
