Le coordinateur de l'initiative « rassemblement islamique, M. Azzedine Djerafa a considéré que les facteurs de réussite de l'initiative sont plus importants que ceux de son échec. L'interlocuteur compte sur la pression de la base militante, qui sera en mesure de pousser les Etats Majors des partis islamistes à se mettre d'accord sur la coordination dans les prochaines élections législatives. Quant à l'efficacité de l'initiative et la possibilité de son succès, au vu des différends aigus entre les pôles islamistes, Djerafa pense qu'il n'y a pas d'obstacles qui pourraient entraver l'initiative d'une liste unie d'islamiste dans les prochaines élections et s'instaurer un bloc parlementaire fort qui mènerait au changement. Il a, dans le même cadre, précisé qu'il est de l'intérêt des partis islamistes de réaliser cet objectif, ce qui est une fatalité politique. Nous sommes arrivés à convaincre les quatre partis, le MSP, El Islah, Ennahdha et le Front du Changement, et nous envisageons à tenir un sommet visant à dissiper tous les obstacles. A mon avis, cette initiative réussira à 90%, et ces estimations sont basées sur des renseignements. A la réponse sur la question de la capacité des islamistes à se réunir et mettre fin à la dissidence au sein des partis islamistes, à l'instar d'Al Islah, ex Ennahdha, et la division du MSP en deux partis, ainsi que l'échec des tentatives de résoudre le problème des dissidences et les appels à l'union, Djerafa a expliqué : « nous ne voulons pas que ces partis se regroupent en un seul parti et un seul front, toutefois, nous voulons parvenir à une sorte de coordination et de cohésion et nous pensons que l'intérêt des partis islamistes consiste dans une liste unifiés de candidats, ce qui reflète une demande de plusieurs algériens sympathisants avec le courant islamiste. Selon Djerafa, les responsables qu'il a rencontrés jusqu'à présent sont conscient de ce choix et de cette responsabilité, niant que les anciens conflits et obstacles psychologiques bloqueraient cette initiative.