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Lorsque le leadership divise
LE FRONT COMMUN DE LA MOUVANCE ISLAMISTE : UN REVE EMPORTE PAR LES INTEMPERIES
Publié dans Réflexion le 06 - 02 - 2012

Plusieurs partis de la mouvance islamiste se sont donnés rendez vous pour une réunion qui regrouperait tous les courants et ont bien l'intention de profiter de cette ouverture politique pour se placer sur l'échiquier politique en vue de remporter la majorité aux législatives de mai prochain.
Chacun de ces partis, veut être la locomotive à savoir s'imposer pour le leadership. Dans cette bataille des législative qui s'annonce déjà, Abdallah Djaballah, ouvre la course face à El-Islah et Ennahda qu'il connaît, ce qui a tout l'air d'une revanche et pour qui l'occasion est trop belle pour ne pas se lancer dans cette bataille qu'il croit déjà avoir gagné. Pour ce qui est du MSP, celui-ci se voit à la tête de la mouvance, mais avec les «nouveaux» arrivés dans le paysage politique qui a tendance à se dessiner de par la distribution des cartes qui semblent lui échapper avec toute cette bousculade au portes des législatives. Cependant si l'on croit les observateurs ; le MSP n'est pas au bout de ses peines avec la montée en première ligne des dissidents qui comptent jouer les premiers rôles ce qui ne sera pas de tout repos pour Abou Djerra Soltani, privé de plusieurs figures emblématiques tels qu'Ahmed Dane et Abdelmadjid Menasra qui lui ont tourné le dos pour créer leurs propres partis. D'autres personnalités, qui se considèrent faisant parti du courant islamique en Algérie envisagent de constituer un front unique pour se préparer aux futurs élections législatives. Des listes unifiées sont même envisagées mais le problème pour constituer un tel front, paraît peu probable du fait que l'initiative en elle-même vient encore une fois de se heurter au leadership, car chacun veut s'accaparer individuellement des reines de la «mégalomanie ». La première invitation a été lancée par Fateh Rabie le SG du parti « Ennahda », ce dernier a tenu plusieurs rencontres avec les responsables du MSP, mais pour ce qui est du président du MSP, ce dernier toujours marqué par sa politique d'alliance présidentielle, est de plus en plus décrié et devra faire face aux prochaines échéances électorales, seul du fait de ses tergiversations politiques et du retournement de sa veste à qui mieux mieux. Tenant mordicus, à ses ambitions lui aussi pour le leadership, il tentera le tout pour le tout, oubliant qu'il traine toujours le boulet de l'alliance dont il ne veut pas se défaire, d'où les quatre ministres en poste au gouvernement. Malgré les critiques, le président du MSP s'est pris la main dans l'engrenage et tente de se justifier, alternant ainsi de mauvais points du fait qu'il tient à une alliance qu'il ne se résout pas à quitter. Le numéro un du MSP, avait déclaré devant le Madjliss Echoura en juillet 2011 que la question du retrait de l'Alliance sera au cœur des débats, mais aucune décision n'a été prise. Plusieurs réunions ont été tenues au siège du MSP entre Rabie et Soltani, le président des « frères »d'Algérie. Malgré les doutes et les suspicions, il n'en demeure pas moins que les déclarations de Rabie autour du projet du front islamique posent comme préalable l'étude des conditions requises pour l'acceptation de se rallier à Soltani. Parmi ces conditions, le retrait définitif de ses ministres du gouvernement, ce qui a déplu aux dirigeants du MSP envers cette attitude de Rabie accusant ce dernier de vouloir sauver son parti avant la tenue des élections notamment avec l'agrément de nouveaux partis dont le plus à craindre est celui fondé par Abdellah djaballah qui était président du parti d'Ennahda de par le passé et qui à chaque fois a eu à abdiquer suite aux complots internes. Abdellah djaballah lui-même pose un problème du fait qu'il s'est toujours vu comme le seul leader et il relève de l'utopie que ce dernier puisse se classer sous la bannière d'un quelconque responsable politique. Djaballah qui rêve du leadership se voit en rassembleur et veut tirer le tapis d'en dessous du MSP convoitant ainsi les éléments du FIS dissous et tous les autres courants islamistes. Candidat malheureux à l'élection présidentielle de 2004 avec un score de 4,8%, Djaballah ne veut pas jeter l'éponge et veut être le représentant légitime de toute la mouvance islamiste affichant clairement ses ambitions. Quant aux partis d'El Islah et Ennahda, il semble qu'ils sont à la croisée du chemin et peinent à peser dans cette mouvance qui ne cesse de faire parler d'elle, surtout avec un Djaballah qui veut jouer en solo. Tous ces compères qui l'ont lâché où fomenté contre lui l'accusent de « maniaque du leadership « Même le ministre de l'intérieur, questionné dernièrement sur la possibilité d'un front islamique unique, a répondu que « il y'a beaucoup de différences que de similitudes « dans ces partis, affirmant que ces discordances entre les responsables de ce courant n'ont aucune relation avec leur idéologie, mais elles sont liées à des convoitises personnelles qui caractérise chacun d'entre eux. Quant à Abderrahmane Saidi le président du majliss choura du MSP, répondant à une question et qui selon lui aucun problème ne subsiste pour un front unique seulement il faut le minimum d'affinité. Quant à Mohamed Hdibi vice président du mouvement Ennahda, il a déclaré qu'il n'est pas chose facile de constituer un front islamique, c'est pour cela que le parti a imposé des conditions dont la plus importante est la volonté politique sincère parmi les leaders du front qui sont en mesure de faire des concessions et de se murer contre quiconque et surtout écarter toute idée de gouverner seul même si les islamistes l'emportent . Cette initiative qui tend à créer un seul front a été signée par 168 personnalités du courant islamique qui ont proposé de mettre les dissensions de coté », et de faire prévaloir l'intérêt général avant toutes autres considérations. Cependant, la dispersion des islamistes est à prendre en considération et les autres mouvances nouvellement agréées sont elles aussi à l'affut du leadership tout comme Soltani, Djaballah, Menasra et Dane qui comptent eux aussi profiter des dividendes, mais il va falloir compter avec la nouvelle formation des anciens du MSP qui ne veut pas se laisser distancer et tentera de séduire les sympathisants du MSP. Tout compte fait les dés sont jetés et il est à parier que les alliances et les jeux de coulisses seront de la partie surtout entre les frères ennemis, qui rêvent tous du leadership.

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