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Des organisations armées en Libye encouragent des groupes salafistes en Tunisie pour l'édification d'un émirat islamique Le journaliste et l'analyste sécuritaire tunisien Hachemi Mira à El Khabar
L'analyste politique et sécuritaire tunisien Hachemi Mira a mis en garde hier contre le danger de l'arrivée d'armes aux organisations islamistes liées à Al-Qaida via des points de transit officiels entre la Tunisie et la Libye, assurant l'existence d'organisations armées en Libye qui ferait entrer des armes en Tunisie et encouragerait des groupes tunisiens à l'idéologie salafistes djihadistes pour l'édification d'un émirat islamique en Tunisie. Hachemi Mira a hier indiqué dans un entretien téléphonique à El Khabar depuis la Tunisie que le ministre de l'intérieur Ali Laarid lorsqu'il a évoqué l'entrée d'armes de Libye vers la Tunisie via des points de transit officiels laissait entendre que ces passages sont sous le contrôle de groupes djihadistes libyens liés à Al-Qaida, parce qu'il est-selon lui- inconcevable que les gardes frontières tunisiens permettent le passage d'armes en Tunisie, ajoutant que la prolifération d'armes en Libye reflétait l'ampleur de l'instabilité sécuritaire et qui constitue une menace pour la région du nord de l'Afrique et du sahel, même s'il a assuré que les frontières entre l'Algérie et la Tunisie étaient sûrs. Le journaliste tunisien a considéré que des éléments de la cellule armée dont le ministre de l'intérieur a annoncé le démantèlement, avaient déjà été arrêtés il y a trois lors d'une opération à laquelle avait participé des forces de sécurité et la garde nationale, des affrontements armés avaient eu lieu dans la région que le groupe avait utilisé comme camp d'entrainement, et avaient abouti à l'arrestation de membres du groupes et leur jugement dans le cadre de la loi de lutte antiterroriste. Et a précisé que ce groupe à l'idéologie salafistes djihadistes a demandé aux nouvelles autorités de libérer ses éléments après la révolution du 14 janvier 2011 qui renversé le régime de Ben Ali, afin que ce groupe ouvre une nouvelle page avec la société mais n'ont pas renoncé à leur objectif d'édification d'un émirat islamique en Tunisie. Le groupe aurait selon l'analyste politique et sécuritaire tunisiens des liens avec l'organisation d'Al-Qaida au Maghreb islamique. Mira a indiqué que les éléments salafistes djihadistes ont tenté d'imposer leur vision aux gens dans certaines régions tunisiennes mais ont rencontré un refus populaire, et a ajouté que « ce sont les gens qui s'opposent à l'extrémisme en Tunisie ».