Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
« La Tunisie soutien la position de l'Algérie refusant une intervention militaire en Syrie » Le leader d'Ennahda Cheikh Rached Ghannouchi dans un entretien à El Khabar
Vous pourrez lire demain un long entretien du leader du mouvement Ennahda, et parti de la majorité au gouvernement tunisien, Rachad Ghannouchi, dans lequel il a indiqué que la Tunisie soutenait la position de l'Algérie qui refuse une intervention étrangère militaire en Syrie, soulignant que la Tunisie allait reconnaitre le conseil national syrien de l'opposition lors du congrès des amis de la Syrie à Tunis le 24 février prochain. Le leader du mouvement Ennahda et vice-président de l'union mondial des oulémas musulmans a considéré que le choix de l'Algérie comme première visite à l'étranger après la victoire du mouvement Ennahda lors des élections de l'assemblée constituante était « une sorte de reconnaissance des bienfaits de l'Algérie à notre égard sachant qu'elle était notre premier pays d'asile », après la traque des militants d'Ennahda par le régime de Ben Ali, ajoutant « j'ai répondu à l'invitation de mon ami le président Bouteflika ». Ghannouchi a ajouté dans ce contexte qu'« il avait trouvé que le président avait compris ce qui s'était passé en Tunisie et une nette orientation pour la reprise du processus du Maghreb arabe en suspens depuis des années », insistant sur le fait que le Maghreb arabe n'était plus qu'un simple rêve mais qu'il avait désormais un agenda en préparation pour la tenue d'un sommet entre les présidents maghrébins. Sur le plan de la politique algérienne, le vice président de l'union mondiale des oulémas musulmans a prévoit une victoire des islamistes aux prochaines élections parlementaires prévue en mai prochain malgré leur division à condition que ces élections se déroulent en toute transparence. Cheikh Ghannouchi a assuré à El Khabar qu'il ne se présenterait pas aux prochaines présidentielles et a déclaré « si la présidence avait été mon ambition je m'aurais présenté la fois précédente et rien ne se serait mis entre moi et un poste au gouvernement puisque notre parti est le parti majoritaire », réfutant être le vrai dirigeant de la Tunisie ou que le chef du gouvernement reçoivent quotidiennement des instructions de lui, et a insisté sur le fait que la révolution tunisienne a eu lieu contre l'idée du pouvoir aux mains d'une seule personne, ajoutant « pour sous-estimé le Dr Marzouki, le Dr Ben Djaafar ou Hamadi Djabali, et pourquoi les considérer que comme de simples marionnettes et des pantins dirigés par Ghannouchi ».