Maitre Zahia Mokhtari, avocate chargée par le père de Mohammed Merah d'introduire une action en justice contre les services de sécurité français, pour assassinat du présumé, Mohammed Merah, a affirmé que toutes les preuves incriminent la police française. Elle a expliqué que l'unité d'intervention d'élite française qui a conduit l'opération de Toulouse était en mesure de capturer Mohammed Merah vivant. C'est ce qu'ont affirmé les experts et avocats français. Maitre Zahia Mokhtari a considéré donc que le père de Mohammed Merah a tout le droit de poursuivre en justice la sécurité française qui a été la raison de la mort de son fils. Contacté jeudi par El Khabar, Maitre Zahia Mokhtari a expliqué qu'elle a accepté de prendre en charge la défense de l'affaire Merah pour l'existence de preuves montrant que l'assaut contre l'appartement de Mohammed Merah ne s'est pas déroulé dans le respect des procédures en vigueur. « A l'heur actuelle, nous travaillons à nous informer du dossier de l'enquête et les preuves. Nous sommes, également, en concertation avec les parties officielles et organisations de défense des Droits de l'Homme, pour entamer les procédures officielles avec la justice française. Des personnalités françaises intéressées de défendre Mohammed Merah Maitre Zahia Mokhtari a indiqué que les parties et personnalités françaises influentes sont intéressées par la poursuite en justice des services de sécurité, pour avoir senti des points d'ombre dans l'affaire d'assassinat de Merah. Elle a révélé avoir appelé tous les avocats algériens qui s'intéressent à défendre l'affaire Merah à la rejoindre. Elle a, notamment, fait éloge à des parties judiciaires françaises qui lui ont présenté de coopérer avec elle pour la défense de l'accusé Merah Mohammed. Elle, toutefois, préféré garder le silence en attendant l'accomplissement de cet accord. Par ailleurs, l'avocate a révélé qu'elle se rendra en France dans les prochains jours pour introduire officiellement une action en justice contre les services de sécurité français. Elle a enfin conclu que le fait d'avoir accepté de défendre l'affaire Merah ne signifie nullement qu'elle admet les crimes perpétrés. Elle a toutefois expliqué que son action vise à éviter la reproduction de l'affaire Merah sur l'ensemble des enfants de la communauté algérienne et musulmane en France