Une nouvelle campagne de perquisition a été lancée par la France, mercredi matin dans les quartiers des musulmans à Paris, à Marseille, à Lyon et à Roubaix. Dix personnes ont été arrêtées dans ces opérations, qui ont été chapeautées par la direction centrale du renseignement intérieur DCRI, ciblant des personnes soupçonnées d'être des ex Djihaddiste entrainés en Afghanistan. La police française a indiqué que ces suspects n'appartiennent à aucun mouvement terroriste et qu'ils sont des individus isolés, avec pour la plupart un profil à la Mohamed Merah, auteur présumé des attentats de Toulouse qui ont fait 7 morts. La police française a, également, arrêté 17 personnes dans différents coups de filet, dans des quartiers de musulmans. Elle a aussi accusé 13 parmi elles de planification d'attentats terroristes. Dans le même sillage, la France s'apprête à établir une liste nominative de présumés à expulser vers leurs pays. Cette mesure intervient en application de la démonstration de force que le candidat président Nicols Sarkozy a montrée dans sa campagne contre ceux qu'il a qualifiés d'extrémistes. M. Claude Guéant, ministre français de l'Intérieur a estimé, dans le même cadre, que la France rejette l'extrémisme islamiste et que sa position ne date pas d'aujourd'hui. « Après les attentas de Toulouse et Montauban, nous devons être plus vigilants qu'auparavant », a-t-il ajouté. La justice décidera du sort de 17 présumés placés en garde à vue, dont le chef du groupe Forsane Al Izza, « Les Cavaliers de la fierté », a révélé une source policière. De son côté, M. Bernard Squarcini, patron du Renseignement Intérieur a révélé au journal « La Province » que les extrémistes présumés planifiaient l'enlèvement d'un magistrat juif.