Le Front des Forces Socialistes lancera la bataille électorale dans 42 wilayas du pays et sur trois front à l'étranger, a affirmé le premier secrétaire du FFS, M. Ali Laskri. Le parti n'a pas pu présenter les listes de ses candidats dans six wilayas, dont trois ont été annulées, notamment, celles d'Adrar, d'El Bayedh, de Taref, de Souk Ahras et d'Ain Timouchent, a expliqué Laskri avant d'ajouter que le nombre des candidats FFS aux législatives a atteint 556 candidats, dont 157 femmes. La moyenne d'âge des candidats est de 41ans et celle des têtes de listes est de 49ans, dont quatre femmes têtes de listes dans les wilayas de Constantine, d'Oum Bouaghi, à Tindouf et à Biskra où la tête de liste est âgée de 25ans uniquement. Le FFS a également présenté trois listes dans le sud et le nord de la France et aux pays de l'Europe et des Etats-Unis. Le FFS a, toutefois, regretté ne pas avoir pu présenter les listes de candidats représentants la région arabe. Le premier secrétaire du FFS a indiqué que plus de mille militants ont présenté leurs dossiers de candidature aux comités de wilayas du parti qui les ont examinés avant leur transfert au comité central. Par ailleurs, le secrétaire national du FFS a expliqué que l'administration n'a raillé le nom d'aucun candidat FFS étant donné que leurs dossiers sont complets et conformes aux lois en vigueur et contrôlés à deux reprises au niveau du parti avant qu'ils ne soient déposés. M. Laskri a reconnu, toutefois, qu'il y a eu des militants mécontents parmi ceux dont les candidatures n'ont pas été acceptées. Il est naturel que certains soient mécontents. Leur colère est légitime et ils restent toujours des militants disciplinés, a-t-il indiqué. M. Laskri a affirmé que le parti mènera la campagne électorale pour la mobilisation et la sensibilisation des algériens. Il mènera campagne pour expliquer qu'il est nécessaire de voter pour apporter un changement pacifique et démocratique. Le choix de la violence a échoué ainsi que les alternatives du pouvoir, a argué le secrétaire national du FFS, qui a ajouté : « si les algériens ne vont pas voter nous nous collerons au mur et il y aura explosion. Il n'a pas manqué d'indiquer que le parti œuvre à avoir un groupe parlementaire solide et fort qui concrétisera ses position. Il a enfin réitéré la revendication de son parti de mettre en place une Assemblée constitutive. Cette idée n'est plus un tabou pour les dirigeants du pays et est tolérée par les politiques et responsables algériens, a-t-il expliqué avant de rappeler les déclarations du Ministre de l'Intérieur, M. Dahou Ould Kablia et de l'ex commandant des forces terrestres El Hadj Yala qui ont soutenu cette approche.