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Les renseignements du Sahel reconnaissent avoir mal évalué les répercussions de la guerre en Libye Ils ont appelé à plus d'efforts pour empêcher la guerre entre Bamako et l'Azawad
Une réunion sécuritaire de haut niveau a eu lieu mercredi et jeudi à Alger. Les parties réunies ont appelé les pays du Sahel à éviter une guerre entre l'autorité de transition Azawad et les nouvelles autorités maliennes, dans le Nord du Mali. Les participants à cette réunion ont considéré que toute recrudescence sécuritaire dans le Nord du Mali profite aux organisations et groupes islamistes, qui se sont proclamés clairement dans le Nord du Mali et dans es régions à conflit. Une source bien informée de la réunion qui a eu lieu à la résidence d'Etat d'El Mithak a indiqué à « El Khabar » que des experts appartenant à plus de 30 Etats ont examiné les dossiers relatifs à la menace terroriste dans la région du Sahel, plus précisément au Mali, et d'un degré moindre en Libye. Les pays qui ont participé à cette réunion, sont les pays du Sud du Sahel, du Maghreb Arabe, de la Corne de l'Afrique, en plus des pays partenaires de la région. Ces pays ont examiné les dossiers relatifs à la sécurité, à l'entrainement militaire. L'Algérie a été représentée par des responsables des services de sécurité ainsi que par Rezzag Bara, conseillé à la présidence chargé des affaires sécuritaires et de la lutte antiterroriste. Dans ladite réunion, José Madeira nouveau directeur du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) a, également, été présent. Certains experts ont critiqué le gouvernement américain qui n'a pas donné d'importance au rôle du commandement de l'Etat Major du Sahel sis à Tamanrasset et qui a voulu installer un commandement parallèle sis à Ouagadougou. Les experts ont exprimé leurs craintes des conséquences de la déclaration de l'indépendance de l'Etat Azawad dans le Nord du Mali et considéré que ça profite à Al-Qaida et aux groupes terroristes. Aux noms des institutions qu'ils représentent, les services de sécurité qui ont pris part à cette conférence se sont engagés à aider les autorités algériennes à libérer le consul algérien et diplomates pris en otages. Ces experts ont, notamment, soulevé l'éventualité que les ravisseurs qui ont enlevé les otages algériens exigent une rançon contre leur libération, ce qui mettra les autorités algériennes dans l'embarras, étant donné que c'est le pays qui insiste le plus à criminaliser le paiement de la rançon, se considérant comme étant le pays le plus touché par ce phénomène.