L'annonce de la retraite internationale de certains éléments professionnels de l'équipe nationale ces dernières heures, a suscité une vague d'interrogations sur les raisons de ces annonces qui sont intervenues à un moment délicat, sachant que les « verts » entameront à partir de demain un stage fermé en prévision des prochains rendez-vous officiels de la CAN prévue en Afrique du Sud l'an prochain et du mondial du Brésil en 2014. Alors que la Fédération Algérienne de Football reste silencieuse sur cette affaire, pour preuve le président de la FAF, Mohamed Raouaoua est à l'étranger pour une mission qui ne concerne pas le football algérien, les sources ont divergé sur les vraies raisons qui ont poussé Antar Yahia, Nadir Belhadj et Karim Matmour…en attendant les autres, à annoncer leur retraite internationale, quelques heures seulement avant le début du stage programmé par l'entraineur national Vahid Halilhodzic à partir de demain, en prévision des prochains éliminatoires de la compétition continentale et mondiale. Une source bien informée a dans ce contexte indiqué que la raison principale derrière cette affaire est l'ancien meneur de jeu de l'EN Karim Ziani qui ne jouit actuellement pas de la confiance de l'entraineur national, ce que n'a pas le beau frère de Karim, le joueur du club allemand de Kaiser slautern, ainsi que Belhadj et Matmour, qui n'ont pas digéré la manière dont Ziani a été écarté de l'équipe nationale après les efforts qu'a fourni l'ancien joueur de l'OM…et ont alors décidé d'être solidaire à leur manière avec Ziani, et d'éviter de subir leur même sort. Le trio Belhadj, Antar et Matmour avait plusieurs fois dans leur sorties médiatiques exprimé leur solidarité avec Ziani, et qu'un jour viendrait ou leur co-équipiers réintégrerait l'équipe nationale, mais le refus du technicien bosniaque Halilhodzic de ce retour, arguant que la place de Ziani a été prise par des éléments plus en forme à l'instar de Sofiane Feghouli et Boudebouz, a convaincu les co-équipiers de Antar que l'entraineur n'était pas prêt à réintégrer Ziani à l'avenir, ce qui les a poussé à la retraite. D'autres sources ont lié la retraite internationale du trio à leur volonté d'assurer l'avenir de leur carrière avec leurs clubs. Ces sources ont dans ce contexte indiqué que la programmation de Vahid Halilhodzic d'un stage prolongé pour l'équipe nationale en prévision des prochains rendez-vous officiels, qui durera plus d'un mois (du 6 mai au 16 juin) a poussé Antar Yahia, Belhadj et Matmour à prendre leur retraite pour préserver leur carrière. Ce qui conforte cette hypothèse, ajoute notre source est le communiqué publié par le joueur du club allemand de l'Eintracht Frankfurt dans lequel il souligne qu'il souhaite prendre « temporairement » sa retraite, ce qui signifie que Matmour n'est pas prêt à renoncer définitivement aux « verts », mais pour la prochaine période seulement. D'autres sources sont allées plus loin en indiquant que le président de la FAF Mohamed Raouraoua était derrière le départ du trio. Le numéro 1 de la FAF Raouraoua aurait informé les cadres de la sélection nationale, précisent nos sources de sa volonté de quitter le siège de Dely Brahim et de se consacrer à ses affaires personnelles ou plus précisément ses fonctions « internationales », leur assurant, soulignent nos sources, qu'il en a assez de gérer le football algérien, et que sa place était à l'étranger e non en Algérie, sachant que les relations entre lui et le premier responsable du secteur EL Hachemi Djiar sont tendues et devaient l'être encore plus dans les prochains jours, en raison du conflit entre le FAF et le ministère de tutelle sur le siège technique de la FAF à Sidi Moussa, puisque l'institution de Djiar insiste sur le fait que le siège lui appartient, idée que Raouraoua réfute en bloc, étant donné que c'est la FAF qui a financé les projets à l'intérieur de l'édifice à travers les aides de la FIFA qui s'inscrivent dans le cadre du « projet but » ou du « projet goal ». Ce qui conforte cette hypothèse est que Raouraoua est resté silencieux sur cette affaire, malgré le fait qu'il a une importante autorité sur les joueurs internationaux, les exemples de cela sont nombreux rappelons nous seulement de l'affaire Belhadj qui avait refusé de rejoindre la sélection nationale en Espagne à l'époque de l'entraineur Benchikha, avant le match catastrophique contre le Maroc, avant l'intervention personnelle du président de la FAF, et avant cela ce qui était arrivé lors du mondial en Afrique du Sud, lorsque l'entraineur « cheikh » Rabah Saadane avait eu des difficultés à maitriser ses joueurs lors de la compétition mondiale, avant l'intervention personnelle de la FAF pour empêcher ce qui était arrivé à l'équipe de France durant la même compétition mondiale. Ce qui est sur malgré les divergences entre les sources et quelque soient les raisons qui ont amenéAntar Yahia, Nadir Belhadj et Karim Matmour à cette décision, est que l'équipe nationale est fait désormais l'objet d'un marchandage, de la part des joueurs dont la carrière et les noms ont été faits par le football algérien à tel point que nos enfants se disputent les photos souvenirs avec eux. Il est vrai que Antar Yahia, Nadir Belhadj et Karim Matmour ont fait des sacrifices pour le football algérien et ont redonné le sourire au peuple algérien, en menant l'équipe nationale au Mondial après 22 ans d'attente, mais l'Algérie, pour laquelle des hommes leur vie n'est pas à marchander et que porter le maillot national est un honneur et non un devoir ou tout autre chose. Nous ne sommes pas entrain de donné des leçons de nationalisme, mais l'Algérie est plus importante que Antar, Nadir, Karim, plus importante que Raouraoua, El Hachemi Djiar et que Bouteflika, et plus importante que tout…l'équipe nationale restera debout avec ou sans Antar et avec ou sans Raouraoua…