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Medelci : « l'Algérie appelle à la cessation immédiate des hostilités et qualifie les frappes aériennes contre El Guedafi d'exagérées » Lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue russe Sergei Lavrov
Le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a affirmé, hier, lors de la conférence de presse tenue conjointement avec son homologue russe, Sergei Lavrov, en visite en Algérie, que « l'Algérie réitère son opposition au recours exagéré à la force militaire contre la Libye, et le bombardement des cibles civiles par les forces de la coalition, entrainant des pertes au sein des populations civiles ». « Les frappes aériennes visant la Libye sont exagérées et non justifiées, et elles n'ont pas respecté la résolution onusienne 1973 », soutient-il. « La profonde crise que traverse le peuple libyen s'est aggravée après l'intervention aérienne des pays prenant part à la zone d'exclusion aérienne », relève M. Medelci, ajoutant que « l'Algérie considère exagérée cette intervention, compte tenu de l'objectif fixé par le conseil de sécurité de l'ONU, à travers la résolution 1973 ». « L'Algérie appelle pour la cessation immédiate des combats et de l'ingérence étrangère, dans l'objectif de sauver les vies de nos frères libyens et de leur permettre de trouver une issue pacifique et durable de la crise, dans le cadre du respect de leur souveraineté et intégrité territoriale », a-t- il souligné. « L'Algérie appelle pour l'envoi d'une commission d'enquête en Libye, pour s'enquérir de la situation sur le terrain », a annoncé le chef de la diplomatie algérienne, soulignant que les informations émanant de Tripoli et Benghazi rendent la situation de plus en plus opaque. Par ailleurs, M. Medelci a confirmé l'entretien téléphonique qui a eu lieu entre le premier ministre, Ahmed Ouyahia, et le vice-président US, Joseph Biden, sur la situation en Libye, mais il n'a pas révélé le contenu de cet entretien, contrairement à l'administration Obama, qui a déclaré qu'elle a eu l'accord de l'Algérie pour utiliser la force contre El Guedafi.