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absence de sécurité sur les frontières algéro-libyennes suite au retrait de l'Armée Libyenne Le ministre de l'Intérieur qualifie la situation sécuritaire au sud d'inquiétante
Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia, a déclaré, hier, que les frontière de l'Algérie avec la Libye sont à découvert face aux ennemis de l'Algérie et aux terroristes. Il a, notamment, révélé une prochaine visite du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, aux wilayas d'Illizi et d'Adrar. Dans le même contexte, il a déclaré que le président a décidé de rendre visite aux régions du sud auxquelles il donnera la priorité en question de projets de développement. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités Locales, M. Dahou Ould Kablia, a affirmé que la situation sécuritaire dans le sud algérien est très inquiétante suite au retrait totale des gardes frontières et de l'armée libyenne du long des frontières s'étendant de la forêt de « Gatte » jusqu'aux frontières avec le Niger. Il a affirmé que ces frontières ne sont, depuis, pas sécurisées, ce qui a donné libre passage aux ennemis de l'Algérie et aux terroristes qui ont tenté de s'infiltrer en Algérie ». Dans le même sillage, le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales a révélé : « les forces de sécurité ont, déjà, abattu un terroriste armé qui a tenté de s'infiltrer en Algérie. Nous croyons que ce terroriste n'est qu'un bouc-émissaire par lequel les terroristes ont essayé de tester la vigilance de l'Armée algérienne ». Avant d'ajouter : « nous n'ingérerons pas dans les affaires Libyennes. Notre position est claire sur cette question. Cependant, quand il s'agit de nos intérêts, nous devons nous mobiliser afin de les défendre ». Il a, notamment, indiqué que l'Armée algérienne utilise des moyens spéciaux pour la surveillance et la défense de nos frontières, notamment, des avions ». Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur, M. Dahou Oueld Kablia a affirmé qu'environ 1000 émigrés clandestins arrivent, chaque mois, en Algérie via les frontières terrestres et indiqué que le nombre de ces derniers a atteint plus 30 mille, depuis le début du mois de janvier dernier, alors qu'il a été estimé en 2010 à plus de 11 mille clandestins de 30 nationalités.
