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Le processus des consultations dévie et on devrait arrêter d'y inviter « tout le monde » Hanoune : « les propositions des simples citoyens sont meilleures que celles de la commission des consultations »
Mme Louisa Hanoune a déclaré que les consultations politiques en cours sur les réformes commencent à sortir de leur objectif, suite à l'invitation de « tout le monde » à ces dernières. Elle a, dans ce cadre, appelé à descendre ces consultations à la rue vu que les partis ainsi que les personnalités nationales ne peuvent pas être des tuteurs du peuple. La secrétaire générale du Parti des Travailleurs a expliqué, dans une conférence de presse qu'elle a animée à la fin des travaux de la 3ème conférence de la commission centrale du parti, hier à Zéralda, que la crédibilité de ces consultations politiques est mise à l'épreuve, après que les citoyens n'ont pas apprécié l'invitation de « dépouilles politiques » à ces consultation, à l'instar d'organisations appartenant à des partis politiques qui ne représentent rien ou des personnalités n'ayant aucun poids sur la scène nationale. Louisa Hanoune n'a pas manqué d'appeler l'institution de Ben Salah à sélectionner des parties sérieuses pour ces consultations. Louisa Hanoune a appelé à associer le citoyen au débat puisque, selon elle, ces consultations ne sont pas suffisantes. Elle a justifié qu'un simple jeune dans la rue peut proposer des solutions sérieuses et efficaces. Louisa Hanoune s'est, par ailleurs, basée sur la nécessité de commencer par la révision de la constitution au lieu de procéder à la promulgation de lois sur la réforme. Elle a, notamment, appelé à l'organisation d'organisation d'élections anticipées avant la fin de cette année afin de former un véritable parlement qui possèdera le pouvoir de souveraineté en plus du respect de l'agenda des réformes. La secrétaire générale du Parti des Travailleurs a, aussi, indiqué que son parti a soumis des propositions pratiques à la commission des consultations, sous forme de 9 documents, dont deux sur la révision de la constitution, en plus de propositions concernant l'autonomie de la justice et le renforcement du contrôle des partis sur les institutions telles que la justice. Elle a, finalement, critiqué la manière d'établissement des listes des candidats libres aux élections législatives, puisque la plupart d'entre elles tombent sous la main des hommes d'affaires.