Après le secteur sanitaire de Sédrata, c'est au tour de l'hôpital régional de Souk Ahras et celui d'Ibn Rochd d'être éclaboussés par une autre affaire de dilapidation de deniers publics. Ils font l'objet, depuis 2007, d'une enquête judiciaire menée par les services de la Gendarmerie nationale sur leurs gestions financière et administrative pour la période s'étalant entre 2002 et 2005. Les investigations ont été couronnées, il y a quelques jours, par la présentation d'un dossier volumineux devant le procureur de la République. Des projets fictifs et des excès dans les dépenses relatives à l'acquisition de quelques équipements ont également fait partie des éléments de la même enquête, apprend-on auprès d'une source au fait du dossier. Sur les dizaines de suspects et témoins convoqués depuis l'instruction judiciaire, 22 personnes, dont un ancien directeur qui assurait la gestion des deux institutions, ont été impliquées par les enquêteurs. Les chefs d'accusation retenus contre ces derniers sont : faux et usage de faux, détournement de deniers publics, transactions douteuses et corruption.