Une dame qui a consacré plus de 32 ans dans l'enseignement secondaire à Blida s'est présentée à notre bureau régional pour nous relater sa mésaventure. Ayant bénéficié d'une retraite en mars 2005, liquidée par la CNR de Blida, elle s'est aperçue dès la perception de sa première pension que le calcul de celle-ci était amputé de ses derniers salaires ayant donné lieu à la rémunération la plus élevée de sa carrière. En se conformant aux règles régissant la retraite, elle avait introduit un recours en avril 2005 en présentant les pièces administratives conformes, notamment l'attestation de travail et de salaire (ATS), document probant dans ce cas. Ce recours, suivi de plusieurs rappels, est resté à ce jour sans suite. Le pire dans cette affaire est que cette « infortunée » et « victime » vient d'être avisée de l'impossibilité d'examiner ses recours suite à la perte de son dossier. Ce malheureux incident est confirmé par le premier responsable de la CNR de Blida qui s'est engagé toutefois à rechercher le dossier « perdu » pour lui réserver les suites qu'il faut. A la lumière de ce qui précède, les agents chargés de gérer la carrière des retraités doivent prendre conscience de la nécessité de faciliter la vie à ceux et celles qui ont donné le meilleur d'eux-mêmes au cours de leur carrière et qui méritent toute la considération voulue. Ils doivent aussi savoir qu'ils seront un jour mis en retraite et ils pourraient rencontrer les mêmes difficultés. A bon entendeur salut.