Cinq kiosques implantés le long du boulevard du 1er Novembre, au centre-ville, ont été rasés, mercredi matin. Une opération décidée depuis des mois et entamée en prolongement de la démolition du kiosque situé à l'intérieur de la place centrale aménagée depuis et qui a tardé à se concrétiser en dépit de l'envoi de mises en demeure aux intéressés, invités par ailleurs à choisir un magasin parmi ceux nouvellement réalisés dans la commune. Le maire, M. Omar Bekki, nous a fait savoir que « l'opération, qui va permettre l'ouverture d'une voie, se poursuivra au fur et à mesure et s'inscrit dans le cadre d'une décision du nouveau wali ». Notre interlocuteur ajoute que « les intéressés, après études, seront indemnisés, mais qu'en attendant l'affectation d'un local, ils seront provisoirement affectés dans le nouveau marché réalisé sur la route de Sougueur ». Beaucoup de locaux réalisés en application du programme présidentiel, et qui sont achevés demeurent la proie de la décrépitude et d'actes de vandalisme. 2000 unités, dont 450 au niveau du chef-lieu, sur les 4 200 inscrits, auraient été réalisées si l'on en croit les chiffres communiqués par la direction de l'Urbanisme et de la Construction (DUC). 236 locaux pour les 424 demandes introduites auraient été cédés. Seuls les jeunes inclus dans les trois dispositifs CNAC, ANSEJ et ANGEM restent concernés par ces locaux à usage professionnel, selon le directeur de l'Emploi, M. Ouadhah Djillali. La lutte contre l'urbanisme sauvage n'implique-t-elle pas justement tout le monde ?