Les 55 personnes habitant au niveau de l'ancien magasin de stockage appartenant à l'ex-Sempac de Boufarik ne savent plus à quel saint se vouer pour bénéficier d'un toit, puisqu'ils ont été appelés à vider les lieux sans aucune solution pour eux. « Nos parents sont tous des retraités de l'Eriad et suite à une décision de justice, cette dernière nous oblige à ne plus occuper nos demeures. Nous n'avons ni les moyens financiers pour un pourvoi en cassation à la Cour suprême ni le piston pour bénéficier d'un logement social », nous lance un groupe de mécontents. Par ailleurs et suite à la distribution des logements sociaux locatifs à Blida, il y a de cela à peine quelques jours, des familles habitant notamment la cave de la crèche Baya Mahieddine de la ville des Roses et qui y vivent dans des conditions très précaires se sont présentées à notre bureau pour exprimer leur désarroi, tout en voulant attirer l'attention des autorités locales quant à la promiscuité qui caractérise certaines habitations de la crèche. « En tout nous sommes une vingtaine de personnes qui vivons dans la précarité dans ces lieux. Il y a une année, notre voisine a été victime d'une sérieuse brûlure. Nous espérons que nos noms figureront sur les prochaines listes pour en finir avec un provisoire qui ne cesse de durer », nous dira une femme habitant la cave de la crèche.