Confrontés à une rentrée sociale des plus pénibles, avec son lot d'augmentation des produits de première nécessité, et laminés par les nombreuses fêtes de mariage durant l'été, la rentrée scolaire et le mois sacré de Ramadhan ainsi que l'Aïd porteront le coup de grâce aux faibles bourses des citoyens de la daïra de Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou) qui ne savent plus à quel saint se vouer. Que dire des plus démunis et sans ressources ? Cette situation les contraints à user de toute la stratégie en recourant ainsi à la débrouille afin de vêtir au moins leurs enfants scolarisés. Ne pouvant offrir de vêtements neufs aux prix exorbitants à leur progéniture, ils se rabattent sur les magasins de friperie, où les prix sont bon marché. Le magasin situé en face de la Sempac connaît en cette période une grande affluence de gens de toutes catégories. Le marché hebdomadaire qui se tient tous les mercredis apporte lui aussi une bouffée d'oxygène avec ses prix abordables.Indiscutablement, ces nouveaux espaces commerciaux importés d'outre-mer, par leurs prix accessibles conjugués aux aides de l'Etat tels que la gratuité du livre, la prime de scolarité, constituent un “arche de Noé” pour une population habitant une commune où le taux de chômage est effrayant. Belmiloud A.