Face à la recrudescence des accidents sur la voie n° 13, les habitants du village Dar Nacer, sur les hauteurs de la ville de Béjaïa, ne voient « qu'une seule solution » : la pose de ralentisseurs. Furieux après le fauchage de deux gamins, la semaine passée, l'association du village saisit à nouveau le président de l'APC, le pressant d'une pose urgente de ralentisseurs. Leur première demande remonte à déjà 4 ans lorsque la famille Moussaoui a perdu une petite fille de 4 ans, percutée par un automobiliste sur la même chaussée. Dans sa présente sollicitation, l'association délimite le tronçon particulièrement risqué. De la salle des fêtes Berboucha à la station de lavage Bouchebbah. Ce n'est pas le seul aléa que dénoncent les riverains dont les demeures ont pignon sur cette route principale traversant de part en part ce populeux quartier situé à la périphérie Nord de la ville. Les trottoirs étroits, ou inexistants carrément à certains endroits, contraignent le piéton à se risquer sur la voie. Le bord de la route scarifié pour le besoin du passage de la conduite de gaz de ville n'a pas été rebitumé à la fin des travaux. Il s'en suit un embourbement à la moindre averse et un rétrécissement de la voie. M. Boualem Timridjine, membre de l'association, arguant de tous les dangers encourus, fera la pertinente remarque que « les parents n'osent plus envoyer les enfants dehors même pour faire les commissions chez l'épicier du coin ». Il reste qu'à la reprise de l'école, les enfants doivent bien s'y rendre et le danger guettera toujours. Il faut soulever à ce sujet, le cas du raccourci rejoignant le CEM base7 dont le bitumage reste encore au stade de la programmation. Ici, les séquelles des fortes pluies tombées l'hiver écoulé n'ont pas été levées. Le gravier et la terre entraînés épaississent toujours la chaussée reliée en contrebas. Ce qui rend cette portion de route difficilement carrossable.