Le président de la République n'a pas quitté Téhéran sans s'entretenir avec l'ayatollah Ali Khamenei qui l'encouragea à « résister » pour défendre les droits de l'Algérie. « La résistance du peuple et du gouvernement pour obtenir ses droits portera ses fruits », note l'ayatollah en assurant Bouteflika que « la nation et le gouvernement iraniens ont accompli tous les progrès malgré les pressions, sanctions et menaces des puissances dominantes ». Outre les entretiens avec les hauts responsables iraniens, la visite présidentielle en Iran a aussi mené à la signature de deux accords bilatéraux portant sur la fiscalité et la coopération douanière, ainsi que la conclusion d'un protocole d'accord sur la coopération bancaire. « Nous nous sommes assurés de notre volonté commune de renforcer nos liens d'amitié et de compréhension mutuelle et de dynamiser nos relations bilatérales. Et l'Algérie ne ménagera aucun effort pour la concrétisation de ses objectifs », a souligné Bouteflika à la fin de sa visite. La défense et la sécurité ont figuré en bonne place de l'agenda de Bouteflika en terre d'Iran. Le président s'est entretenu, entre autres responsables, avec le ministre iranien de la Défense, Mostafa Mohammad Najjar, ainsi qu'avec le Dr Saïd El Djalili, secrétaire du haut conseil national à la sécurité. Les deux entretiens ont porté, selon les communiqués communs, sur des sujets d'intérêt commun, ainsi que sur les relations algéro-iraniennes en matière de défense.