La pépinière de Sidi Merouane, première en production de chênes-lièges, est un projet-pilote initié par la Banque mondiale (BM) vers 1992/1993 qui se présente comme un atout incontournable et un partenaire à part entière dans la production des lièges, leur exportation et leur adaptation aux normes imposées par un marché de plus en plus exigeant et très concurrentiel. « Lancée en 2004 dans le cadre du programme de soutien à la relance économique (PSRE), la pépinière de Sidi Merouane, la deuxième plus importante pépinière au plan national, offre une capacité de production de 600 000 plants pour une rotation de 6 mois », a révélé Hocine Hamadouche, conservateur des forêts de Mila. « Pour le compte de la campagne 2007/2008, ladite pépinière a réalisé une production (à titre expérimental) de 200 000 plants », a indiqué le même responsable. Dans un souci d'optimisation et d'accroissement de son rendement, celle-ci a bénéficié en 2008 de l'inscription d'une opération d'extension pour atteindre les objectifs de 800 000 plants moyennant une enveloppe de 25 MDA (millions). Les récoltes engrangées entre 2000 et 2008, à savoir 26 750 q de liège et une recette de 20 MDA par année, soit une moyenne de 3 000 q/an restent, selon l'avis de certains spécialistes, en-deçà des objectifs tracés. Tout en martelant que le secteur de l'exploitation des lièges a, durant cette période (2000-2008), permis de créer près de 1 100 emplois en milieu rural, le premier responsable des forêts a toutefois souligné que l'industrie du liège à Mila, et plus particulièrement en terme de production a, certes, subi une très forte récession. Par conséquent, rappelle-t-il en guise de conclusion : « l'objectif à travers la redynamisation et l'amélioration des performances productives de la pépinière de Sidi Merouane consiste en la mise en place des procédures de gestion, des compétences de contrôle et faire en sorte que le secteur soit moralisé en amont et en aval ».