Le syndicat national de l'entreprise Kimial SPA, une filiale d'Asmidal demande l'ouverture d'une commission d'enquête sur la gestion du directeur général actuel, selon une correspondance adressée aux instances centrales, dont le chef du gouvernement, et rendue publique mercredi dernier. Les syndicalistes, qui parlaient au nom des travailleurs, exigent le départ sans conditions du directeur général. Ils lui reprochent un partenariat avec le groupe chimique tunisien d'Al-Kimia, qui a participé à hauteur de 55%, contre 45% pour la partie algérienne. « Ce partenariat devrait mettre à niveau l'entreprise et entrer en production au mois de septembre 2007 avec une capacité de 60 000 t/an. Cependant, près d'une année après, l'entreprise n'a pas démarré, ce qui a causé un manque à gagner pour le groupe Asmidal sur le taux de production. De même que la situation des travailleurs n'a pas connu d'amélioration conformément aux accords collectifs qui ont été finalisés en 2008 », lit-on dans la correspondance. Les syndicalistes accusent également leur DG, qualifié pour la circonstance de « dictateur », de plusieurs griefs. « Sa hachia –entourage-, dont son épouse et son fils, occupe 30% de l'effectif », selon eux. Enfin, un rassemblement est prévu le 23 du mois en cours devant le siège de la direction de Kimial SPA, et ce jusqu'a l'aboutissement de la plate-forme des revendications du 10/08/2008, entre autres la mise en application de la grille des salaires avec effet rétroactif. Au téléphone, comme au bureau, le DG est absent.