Les bénéficiaires de logements dans le cadre de la formule Aadl se plaignent de la décision de cet organisme qui oblige les locataires à s'acquitter de leurs redevances avant le 24 de chaque mois. « C'est une attitude incompréhensible de la part de cet organisme d'autant plus que la plupart des salariés perçoivent leur paie à la fin de chaque mois. En plus des dépenses, nous sommes obligés de nous endetter afin de payer le loyer au risque de payer des pénalités journalières », affirment des locataires qui ajoutent : « la meilleure manière aurait été que nous payions les loyers à la fin du mois ou le début du mois suivant. » Par ailleurs et au niveau de la cité Aadl de Sebbala, plus précisément le bâtiment n° 8, les locataires se plaignent de l'ascenseur qui est toujours en panne en dépit des sollicitations et autres réclamations adressées à l'Aadl. Ces locataires affirment qu'ils se sont déplacés à plusieurs reprises au siège de l'Aadl, mais aucun responsable n'a daigné répondre à leurs préoccupations. Enfin, à l'immeuble n °2 de la cité Aadl (Haï Moussalaha), les habitants ont payé de leurs poches afin de procéder à la réparation du surpresseur, après plusieurs semaines sans eau. Les lettres et autres réclamations adressées à cet organisme n'ont pas reçu d'écho des responsables. Les locataires s'interrogent sur le rôle de l'Aadl dans la gestion immobilière des cités et à quoi servent les charges si ce n'est pour procéder aux opérations de nettoyage, gardiennage et réparation. La tutelle, en l'occurrence le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, est appelée à intervenir afin de mettre de l'ordre dans cette maison.