La ministre trop petite pour atteindre les jumelles En visite de travail à Tlemcen, avant-hier, la ministre de la Culture, très chic dans ses vêtements, a été emmenée sur le plateau de Lalla Setti d'où, à plus de 800 m d'altitude, on surplombe toute la ville de Tlemcen et même, dit-on, on peut voir les côtes espagnoles. Invitée à voir toute cette splendeur de là haut, Mme Khalida Toumi n'a pu, cependant atteindre les jumelles, placées trop haut. « Il faudrait revoir cela », a-t-elle dit avec le sourire, se contentant de contempler la ville à l'œil nu. D'ailleurs, pour utiliser ces jumelles, il fallait y introduire une pièce de 50 DA. Trop cher, pas pour la ministre, mais pour les milliers de familles qui affluent sur ce beau site. Des harraga échouent chez les gardes-côtes Dix harraga âgés de 22 à 25 ans, ayant pris le départ dans la nuit de vendredi à samedi de la plage de Sidi Salem (côte est de Annaba), ont fini chez le procureur de la République près le tribunal d'El Kala. Leur embarcation, en très mauvais état par ailleurs, a eu une panne de moteur dès les premiers miles de cette nouvelle tentative de fuir le pays. Les candidats à l'émigration clandestine, se sachant perdus, ont jeté le hors-bord dans les flots et se sont laissé porter par le courant jusqu'à ce qu'ils soient aperçus par un chalutier à la limite des eaux territoriales. Les gardes-côtes n'ont eu qu'à les cueillir. Une brouille entre voisins tourne au drame Samedi, vers 1h, alors qu'il rentrait accompagné de son épouse d'une fête, Djahid Chaïeb, résidant à la cité des 147 Logements (El Wilaya) à El Tarf, a reçu, dans la cage d'escalier, un coup de couteau à la poitrine porté par son voisin du dessous et un autre dans le dos par le frère de ce dernier. La victime est décédée durant son transfert à l'hôpital. On ne connaît pas les motifs qui ont poussé les deux frères à perpétrer ce crime, mais les agents de la police ont déclaré que ces voisins se querellaient souvent et qu'ils avaient dû intervenir à différentes reprises pour calmer les esprits. Un blogueur égyptien à nouveau arrêté Un blogueur égyptien, détenu depuis un mois et qui devait être libéré, a été de nouveau arrêté en vertu de la loi d'urgence, ont déclaré samedi dernier des groupes de défense des droits de l'homme. Mohamed Refaat avait été arrêté le 21 juillet dernier pour offense aux institutions de l'Etat, atteinte à la sécurité publique et incitation à manifester et à la grève, ont déclaré le Réseau arabe pour les droits de l'homme et le centre juridique Hisham Moubarak dans un communiqué. La sécurité d'Etat avait décidé de le relâcher le 17 août, mais un ordre d'arrestation a été publié (le même jour) au titre de la loi d'urgence, ajoute le texte. Sur son site, le blogueur, dont le domicile avait été perquisitionné et l'ordinateur confisqué, se décrit comme un « musulman égyptien qui rêve de voir son (mon) pays libre et cherche à réaliser son rêve par les médias ». La police égyptienne a arrêté plusieurs blogueurs politiques au cours de ces derniers mois.