Accueillis avec des fleurs à l'arrivée, les passagers à destination de Marseille (unique vol opérationnel) sont abandonnés à leur triste sort au retour, comme nous avons pu le constater sur place. Les attentes durent souvent plus de six heures pour le vol assuré par la compagnie nationale Air Algérie, contrairement à celui effectué par Aigle Azur, lequel arrive et repart selon les horaires fixés. Les voyageurs sont souvent confinés dans la salle d'embarquement sans eau ni nourriture. Pendant ce temps, de nombreux autres passagers n'ayant pas réservé à temps attendent devant les guichets une éventuelle place. Cette possibilité est laissée souvent à l'appréciation du commandant de bord, car les appareils affectés pour la ligne Chlef-Marseille et retour sont de faible capacité (144 places). Les agents des deux compagnies sont donc débordés par la demande et font de leur mieux.Mais le meilleur moyen d'y faire face serait, de l'avis de tous, de programmer des vols supplémentaires ou d'affréter des avions de grande capacité d'accueil. En attendant une éventuelle amélioration, beaucoup de familles à destination de Marseille sont retournées bredouilles et doivent se rabattre sur l'aéroport d'Alger pour dénicher une éventuelle place.