L'actrice française, Emmanuelle Béart, a épousé le 13 août dernier en Belgique, son compagnon, l'acteur français Michael Cohen, a rapporté mardi le journal belge La Dernière Heure sur son site internet. Le mariage civil s'est déroulé à Genappe, dans le Brabant wallon (sud de Bruxelles), lors d'une cérémonie « tout à fait confidentielle », précise le journal belge. Emmanuelle Béart, 45 ans, fille du chanteur Guy Béart, se rend régulièrement dans cette région de Belgique pour rendre visite à sa grand-mère, selon un journaliste de la Dernière-Heure. Les deux comédiens s'étaient rencontrés sur le plateau du film de Thierry Klifa Le héros de la famille, sorti en 2006. Fille du chanteur Guy Béart et de Genevieve Galea, un mannequin apparue dans Les Carabiniers de Godard, Emmanuelle Béart fait ses premiers pas à l'écran à 7 ans dans La Course du lièvre à travers les champs (1972). Après un bref passage dans une école d'art dramatique à Paris, elle trouve son premier grand rôle avec à la clé une nomination au César du meilleur espoir dans L'Amour en douce, de Molinaro (1985), qui marque également sa rencontre avec celui qui sera son compagnon pendant dix ans, Daniel Auteuil. Mais le film qui lui apportera la célébrité est Manon des sources, la saga à succès de Claude Berri : son rôle de sauvageonne lui vaut le César du meilleur second rôle féminin en 1987. Loin de son image glamour, Emmanuelle Béart fait en 1989, une composition très remarquée de jeune délinquante dans Les Enfants du désordre. Sa carrière est ensuite marquée par sa rencontre avec des auteurs prestigieux : Rivette (elle pose nue pour le peintre Piccoli dans La Belle noiseuse en 1991), Techiné, qui lui fait jouer une prostituée dans J'embrasse pas ou encore Chabrol (L'Enfer en 1994). Cette admiratrice de Romy Schneider trouve deux de ses plus beaux rôles dans les derniers films de Sautet : elle est une violoniste qui bouleverse la vie de deux musiciens dans Un cœur en hiver, puis devient l'étrange confidente d'un vieil écrivain incarné par Michel Serrault dans Nelly et Monsieur Arnaud (1995), deux jolis succès. Wargnier lui offre un autre beau personnage dans Une femme française, mais cette fois le public n'est pas au rendez-vous. Après un détour par Hollywood (Mission impossible de De Palma en 1996), cette comédienne sensuelle au regard mélancolique est, en 2000, l'émouvante héroïne de la fresque d'Assayas Les Destinées sentimentales.