Neuf candidats à l'émigration clandestine sur les 86 interceptés et arrêtés, jeudi dernier, au large du littoral de Annaba à bord de cinq embarcations artisanales, ont été placés sous mandat de dépôt, vendredi dernier, tard dans l'après-midi. Annaba. De notre bureau M. Zaïdi, le chef de la station maritime principale des gardes-côtes de Annaba, qui a confirmé l'information, a précisé que « l'incarcération de ces harraga a été motivée par le délit de fuite lors de leur arrestation ». « Le reste, c'est-à-dire 77 jeunes harraga ont bénéficié d'une citation directe », a-t-il ajouté. Eu égard de l'important nombre qu'ils représentent, ils ont été scindés en trois groupes et devront comparaître devant la justice les 20, 21 et 22 septembre prochain pour répondre de leur acte. Par ailleurs, 11 autres candidats à l'émigration clandestine ont été arrêtés, samedi matin, sur les rochers du Vivier (Ras El Hamra), alors qu'ils s'apprêtaient à larguer les amarres. Ils ont été aperçus par le poste de contrôle des gardes-côtes non loin de leur lieu de départ. Lors de leur audition par la police maritime, il s'est avéré que quatre parmi eux sont des estivants. Cependant, la consultation des fichiers de police de ces quatre personnes, dont un vieil homme de 66 ans, a permis de découvrir que, parmi eux, il y avait un ex-policier de 42 ans. Ce dernier fait l'objet d'un mandat d'arrêt émis par le tribunal de El Aouinet (Tébessa) pour vol qualifié. Quant aux 7 jeunes harraga, ils ont bénéficié également d'une citation directe. Rappelons que 17 jeunes harraga, qui se sont évadés vendredi dernier de la caserne des gardes-côtes, sont toujours dans la nature.