Pour voir M. Bekki Omar, le maire de Tiaret, il faut se lever tôt, soit à cinq heures du matin. Une marée humaine se forme donc dès l'aube en file indienne, où femmes et hommes, vieux et jeunes se côtoient en attendant une hypothétique entrevue avec le « rais », qui en quête d'un colis alimentaire, qui pour parler logement. Parmi les lève-tôt, beaucoup de jeunes aussi qui viennent pour demander qui un local qui pour l'échanger. Les entrevues sont souvent électriques parfois et certains visiteurs en viennent à brandir la menace du suicide si le problème exposé n'est pas réglé. Trop souvent des rixes éclatent. Hier c'est une citoyenne qui a risqué sa vie en venant interpeller les élus sur la situation de son quartier. Omar Bekki devait recevoir hier au moins quelque 600 personnes.