Le numéro 23 du magazine N'TIC spécialisé en nouvelles technologies vient de paraître. Il a été consacré au haut et très haut débit en Algérie. « En dépit d'une volonté politique en faveur du développement de la généralisation de l'accès au haut débit, l'Algérie reste à la traîne. En effet, loin d'être généralisé, le nombre de connexions au haut débit ne dépasse pas les 200 000 alors que le précédent ministre avait tablé dans son programme sur 3 millions d'abonnés ADSL à l'horizon 2010 », est-il écrit dans l'éditorial. De l'avis des nombreux participants à la journée d'étude sur le « haut débit et le très haut débit : technologies, enjeux et perspectives », trois raisons majeures expliquent ce constat d'échec : le manque d'expertise, la faible pénétration du filaire en Algérie et l'absence de contenu. Une analyse des offres de connexion ADSL en Algérie, comparativement à nos voisins du Maghreb, d'une part, et par rapport à la France, d'autre part, nous indique le retard de celles-ci en Algérie. Et cela sous deux aspects distincts. Aujourd'hui, les offres en Algérie sont généralement des débits inférieurs à 1 Mbps, alors que nos voisins marocains, par exemple, sont déjà au très haut débit avec des offres de 20 Mbps (offre Menara) et en plus pour des offres aux particuliers.