Contrairement aux années précédentes, le mois de Ramadhan coïncide avec la rentrée scolaire, ce qui va générer des dépenses extravagantes. Outre celles que les ménages consentent pour le mois sacré, il y aura celles que requerra la rentrée scolaire. Il s'agira surtout d'habiller de pied en cap les enfants scolarisés, en attendant l'achat des fournitures et des livres. De nombreuses familles prévoyantes ont sacrifié les vacances d'été, justement pour faire face au mois de Ramadhan et à la rentrée des classes. La wilaya d'Oum El Bouaghi, avec ses 29 communes, compte plus de 80 000 ménages considérés comme pauvres. C'est pourquoi les pouvoirs publics (wilaya, APW et APC) ont tout mis en branle pour distribuer le fameux couffin aux familles nécessiteuses, et ce avant le jour J. Pour la prime de scolarité, à laquelle ont droit les familles sans ressources, il faudra attendre la rentrée des classes. Dès la fin du mois de mai passé, tous ceux qui sont concernés par cette prime ont déposé des dossiers au niveau des établissements fréquentés par leur progéniture. En tout état de cause, le mois de Ramadhan demeure une période génératrice de dépenses outrancières, parfois inutiles. Devant cette frénésie de consommer, ce sont les commerçants et autres spéculateurs qui se frottent les mains. Ce sont eux qui réaliseront le plus de bénéfice. Il reste que la rentrée (Ramadhan, et scolaire) érodera amplement le budget familial, déjà malmené par un pouvoir d'achat difficile.